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Education : l’Union nationale blâme «les méthodes cavalières du pouvoir»

eleves-ds-la-rueDéplorant la «compromission» de l’année scolaire débutante par la suspension, à titre de mesure conservatoire, des cours dans les établissements d’enseignement secondaire public, l’obstinée Union nationale (UN) a appelé, à travers un communiqué daté du 15 novembre, «toutes les forces vives de la Nation» à se solidariser pour l’obtention d’une reprise des cours.

L’Union nationale (UN), formation politique dissoute en janvier 2011 et ayant néanmoins continué d’intervenir sur la scène politique en usant de tous les subterfuges possibles, a réagi, le 15 novembre à travers un communiqué de presse, à la crise actuelle du secteur de l’éducation. Celle-ci a notamment été marquée par la descente dans la rue, les 13 et 14 novembre, des élèves réclamant la tenue des cours alors que leurs enseignants sont en grève.

En réponse au communiqué du ministère de l’Education nationale indiquant qu’«afin de préserver l’ordre public, invite les parents d’élèves à garder leurs enfants à la maison à compter de vendredi et ce jusqu’à nouvel ordre», le parti de Zacharie Myboto déclare qu’il condamne «avec la plus grande fermeté les méthodes cavalières du pouvoir établi et du gouvernement émergent dans le traitement des questions de fond qui se posent à notre système éducatif.»

Plus explicite, l’UN estime que «ces méthodes inappropriées et qui témoignent du peu de considération que ce gouvernement a pour l’éducation nationale se sont encore traduites récemment par le sort réservé aussi bien aux revendications légitimes des enseignants qu’à la juste colère des élèves : en refusant de payer les primes de vacation dues aux enseignants puis en demandant aux parents d’élèves de «garder les enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre», Ali Bongo, Raymond Ndong Sima et l’ensemble du pouvoir émergent n’ont ni plus ni moins fait que compromettre ce début d’année scolaire. Sans oser l’avouer, ils ont, de fait, interrompu l’année scolaire avec la brutalité, l’inconsistance et l’amateurisme qu’on leur connaît. Ces décisions primesautières disqualifient, une fois encore, ceux qui les prennent autant qu’elles permettent de se faire une idée de leur vision de l’éducation nationale.»

L’UN ne s’arrête pas en si bon chemin et appelle à une mobilisation des parents d’élèves et de tous afin que le principal déterminisme de la crise actuelle du système éducatif gabonais soit soldé pour que reprennent les cours. A cet effet, la force d’opposition indique attendre «de toutes les forces vives de la Nation qu’elles se solidarisent pour exiger le paiement des primes de vacation au bénéfice des enseignants et la levée, sans délais, de la mesure inavouée d’interruption de l’année scolaire.»

La chute du communiqué de l’UN sonne comme un ultimatum, du moins comme une mise en garde : «L’Union Nationale se trouvera toujours aux cotés des enseignants et des élèves. Toute initiative allant à l’encontre de cette vision se heurtera inéluctablement à sa détermination.»

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