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Des détenus mineurs de la prison centrale de Libreville au centre d’intérêt du REGAJOUDH

artoff4530Le Réseau gabonais des journalistes en droit de l’homme (REGAJOUDH), a sensibilisé et répertorié récemment les besoins des détenus mineurs de la Prison centrale de Libreville.

La sensibilisation du REGAJOUDH rentrait dans le cadre de ses activités relatives à la journée mondiale des droits de l’homme célébrée le 10 décembre de chaque année. Elle portait sur la nécessité pour les enfants en milieu carcéral de faire une introspection de leur situation aux fins de mieux envisager l’avenir.

Les besoins répertoriés feront l’objet d’un plaidoyer auprès des autorités compétentes et les organismes internationaux pour un accompagnement efficient dans la réinsertion sociale de ces jeunes. Cette socialisation se fera pendant et après avoir purgé leurs peines de prison par des actes multiformes.

« Nos axes prioritaires contenus dans notre programme d’actions 2013-2016 s’inscrivent dans l’accompagnement des enfants en difficulté. Le Gabon a besoin de tous ses bras. Nous allons donc vous offrir les opportunités de réinsertion », a indiqué en substance en direction des jeunes détenus lors de cette rencontre, Marc Ulrich Malekou, président du REGAJOUDH. Porté sur les fonds baptismaux il y’a plus de six mois, le REGAJOUGH a pour entre autres missions essentielles de promouvoir la liberté, la sécurité, la paix et autres droits humains dans le pays selon les principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.

L’amélioration des conditions de détentions de ces jeunes détenus reste un souci majeur pour le REGAJOUDH qui compte faire un plaidoyer dans ce sens. Ces enfants prisonniers pour certains manquent de matelas, d’habits, de brosses à dents et des produits de première nécessité.

« Là où nous dormons la toiture est trouée et ça coule. II n’y a pas de toilettes. Nous n’avons même pas la télé pour nous informer », a égrainé K. G, un jeune détenu lors de l’entretien avec les communicateurs du REGAJOUDH. Cette réunion s’est tenue conjointement avec la hiérarchie de la securité pénitentiaire.

Le lieutenant colonel, Pierre Marie Djamendongo et le colonel, Suzanne Oyane, respectivement directeur de la prison et directrice des affaires sociales, ont apprécié le bien fondé de l’action du REGAJOUDH. Pour madame Oyane « nous sommes d’accord avec vous et tout ceci contribue à bouger positivement les choses ». Le REGAJOUDH a remis une modeste enveloppe d’argent aux jeunes prisonniers pour leurs besoins domestiques.

Les motifs ayant conduit ces jeunes dont l’âge varie entre 16 et 19 ans sont : le viol, le vol qualifié, le vol aggravé, la détention des armes à feu et coup mortel, la bagarre, la détention de chanvre indien, l’homicide volontaire (assassinant) et le défaut de carte de séjour.

Il y’avait un échantillonnage de 20 jeunes détenus à la prison centrale de Libreville, encore appelée « Gros Bouquet » lors de cet entretien avec le REGAJOUDH. Conducteur, mécanicien et électricien sont les métiers que ces jeunes veulent entreprendre pour se réinsérer dans la société. L’action du REGAJOUDH vise à diminuer le taux de récidive.

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