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Les Gabonais ont un rêve, déclare le Dr. Daniel Mengara à Atlanta

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Dans  son intervention devant les Gabonais des Etats-Unis le 30 novembre 2013, le Dr. Daniel Mengara a non seulement lancé le Premier bureau du Conseil insurrectionnel (Zone Amérique) conformément à son discours du 17 août 2013, mais aussi déclaré que les Gabonais, notamment, les jeunes Gabonais, avaient un rêve, « le rêve de la liberté et de la libre poursuite du bonheur, le rêve où chaque petit Gabonais peut sans entrave rêver de devenir un jour président du Gabon sans qu’on lui dise qu’il ne le peut pas parce que cette fonction est réservée aux Bongo ».

Voici ci-dessous l’intégralité des versions écrite et vidéo du Discours.



 

Mesdames et Messieurs:

J’ai une histoire à vous raconter.

Mais je ne sais par quoi commencer pour vous la raconter, cette histoire.

Car comment parler de l’histoire de ces photos? Quel pays fait ce genre de choses à ses enfants, à ses habitants? Quel pays permet à une telle abomination de se produire, puis de rester impunie depuis si longtemps?

Pratiquement tous les trois jours en moyenne au Gabon maintenant, quelqu’un est retrouvé mort qui est victime de ce qui est connu dans le pays aujourd’hui comme « crimes rituels », même si, en réalité, nous devrions plutôt parler de « meurtres rituels ». Comme vous le savez sans doute, ce phénomène découle du fait que, dans notre pays, les hommes et les femmes politiques se soient convaincus de la bêtise selon laquelle c’est en mangeant le sexe humain ou d’autres parties du corps humain qu’ils conserveront le pouvoir. Ainsi, ils font kidnapper des enfants, mais aussi des hommes et des femmes, qu’ils font tuer, puis découper en  morceaux dans le but de récupérer les parties du corps qui sont considérées comme mystiquement « potentes », et ce parce que, dans leurs esprits dérangés, ils croient que c’est cette pratique barbare qui leur assurera la survie au pouvoir. Des organes sexuels tels que le pénis, le vagin ou les seins sont, dit-on, parmi les « pièces détachées » les plus prisées par ces barbares. Mais les enfants, dont plusieurs meurent sans même que les journaux en parlent comme victimes de crimes rituels, sont les premières victimes de cette pratique vicieuse et inhumaine parce que leurs parties de corps sont considérées comme plus « potentes », DONC plus souhaitables chez ces  politiciens animalisés. L’enlèvement et la disparition des enfants sont donc devenus si répandus et inquiétants au Gabon qu’il en a résulté une situation de psychose assez perceptible, en particulier parce qu’aucune arrestation convaincante n’a jamais été faite en réalité. Pire encore, ces meurtres rituels ne sont que la pointe émergée de l’iceberg dans un pays où, comme nous le verrons ici, les violations des droits de l’homme sont devenues la norme et les principes de justice remplacés par la barbarie et l’arbitraire.

En d’autres termes, donc, chers amis, l’histoire que je veux vous raconter ici à propos du Gabon est tout simplement indescriptible, effrayante, dégoûtante, mais elle doit être racontée malgré tout.

Il faut la raconter parce que cette histoire est l’histoire triste et cruelle du Gabon, mais nous pourrions tout aussi bien dire, l’histoire du Bongoland, vu que, en réalité, l’histoire du Gabon est aussi celle d’un pays où un président nommé Omar Bongo Ondimba est resté au pouvoir pendant 42 ans … 42 ans à … dormir au volant.

C’est également l’histoire d’un pays où, après que son père est mort au pouvoir en juin 2009, le fils, Ali Bongo Ondimba, s’est accaparé du pouvoir  suite à des élections frauduleuses.

Une évaluation objective des réalisations d’Ali Bongo pendant les quatre années qu’il a passées au pouvoir depuis 2009 mène à une seule conclusion: tout comme son père, il a échoué, et tout comme son père, son exercice du pouvoir a consisté à dormir au volant, exactement comme on le voit dans une photo prise en septembre 2013 lors de l’Assemblée générale des Nations Unies, photo dans laquelle il a été surpris en train de ronfler pendant que les autres écoutaient attentivement.

Et vous savez ce qui arrive quand vous dormez au volant de votre voiture, non? Eh bien, vous vous retrouvez assez rapidement dans un ravin …  C’est dire que les Bongo, père et fils, ont plongé le Gabon dans un gouffre dont il est aujourd’hui difficile de sortir.

Et je dis « Bongoland » ici simplement parce que, lorsque vous ajoutez les 42 années que le père a passées au pouvoir aux quatre ans que le fils y a déjà passés, vous obtenez une dynastie qui a exercé un règne sans partage sur le Gabon pendant 46 ans ! Pourtant le Gabon est censé être une république, et non une monarchie …

Ce que cela signifie cependant aussi est que le Gabon est, depuis 46 ans, devenu synonyme d’une seule famille, d’un seul régime, d’un seul clan. 46 ans d’un régime Bongo/PDG qui a lentement glissé du régime présidentiel républicain qu’il aurait dû continuer à être à quelque chose qui ressemble de plus en plus à une dynastie où le pouvoir se transmet désormais de père en fils. Pourtant, je le répète, le Gabon est censé être une république, et non une monarchie …

Voilà pourquoi j’ai dit que l’histoire que je veux vous raconter, c’est l’histoire non pas d’un pays nommé Gabon, mais celle d’un pays appartenant quasiment à la famille Bongo, le Bongoland.

Comment, DONC, raconter l’histoire d’un tel pays?

Simplement en disant que, il était une fois, au Bongoland, une famille dirigeante qui aimait tellement le pouvoir et l’argent que les deux présidents autoproclamés issus de cette famille ont réussi à condamner leur peuple à une vie de misère telle que ce peuple a fini par connaître la pauvreté la plus abjecte alors même que le pays a eu, pendant des années, l’un des plus hauts revenus par habitant en Afrique, et une population s’élevant à peine à un tout petit million et demi. Dans ce pays riche, plus de 60% ​​de la population vit sous le seuil de pauvreté depuis 46 ans et le pays est classé 106ème dans le monde dans le rapport 2013 de l’Indice du Développement Humain publié par le PNUD, un résultat qui est très faible non seulement par rapport à son revenu par habitant, mais aussi par rapport à son potentiel économique général.

Le Département d’Etat américain lui-même, dans ses propres rapports annuels sur ​​les droits de l’homme dans le monde, a contribué à nous aider à raconter cette histoire au fil des années. C’est ainsi que dans son rapport 2013 sur les droits de l’homme au Gabon, il a affirmé que « les plus importants problèmes relatifs aux droits de l’homme [au Gabon] demeurent les dures conditions d’incarcération, les détentions provisoires prolongées, et les meurtres rituels ».

Mais le Département d’Etat n’arrête pas là. Il ajoute que le Gabon est un pays qui est caractérisé par « l’utilisation excessive de la force policière, un système judiciaire inefficace soumis à l’influence du gouvernement, des restrictions sur la vie privée et la presse, le harcèlement et l’extorsion des immigrants et réfugiés africains, la corruption généralisée au sein de l’appareil gouvernemental, la violence contre les femmes, la discrimination sociétale contre les femmes, les Africains étrangers, les Pygmées et les personnes vivant avec le VIH / SIDA, la traite des personnes, en particulier des enfants et le travail forcé des enfants », et ce dans un pays où, le rapport ajoute, « l’impunité [est] un problème ».

Mais ce n’est pas tout. Le rapport dit également que malgré le fait que « la constitution et la loi interdisent les arrestations et les détentions arbitraires, le gouvernement n’a pas toujours respecté ces interdictions et les forces de sécurité ont arrêté arbitrairement des étudiants, des immigrants illégaux et des partisans de l’opposition au cours de l’année [2012] ». En fait, au cours des 30 derniers jours, deux arrestations à caractère politique sont intervenues au Gabon: le premier était l’arrestation du porte-parole des étudiants, Monsieur Firmin Ollo Obiang, le 29 octobre dernier, le second a été l’arrestation de Junior Ebong Tchissambo, un jeune activiste prometteur, ce 28 novembre. Tous deux ont été arrêtés pour avoir exprimé leurs opinions, pour avoir osé  critiquer le régime des Bongo.

Cet état ​​d’arbitraire est précisément ce que le Département d’État américain affirme quand il note que: « bien que la loi [au Gabon] décrive un système judiciaire indépendant, le pouvoir judiciaire est inefficace et reste susceptible à l’influence du gouvernement. Le président nomme et peut révoquer les juges par le biais du ministère de la Justice, ministère auquel le pouvoir judiciaire est soumis ».

Le Gabon, donc, sous le règne de la famille Bongo, a tout simplement dégénéré en un État défaillant, à mon avis.

Il est en effet aujourd’hui non seulement un Etat ​​défaillant, mais aussi un Etat ​​d’arbitraires, un Etat ​​despotique dans lequel le gouvernement lui-même s’est érigé en mafia, en Etat terroriste juste assez bon pour terroriser ses propres citoyens, mais un Etat qui, néanmoins, a prouvé son incapacité à trouver des solutions durables aux aspirations fondamentales de la nation en matière de démocratie, de sécurité et de bien-être.

L’incapacité du régime Bongo à résoudre même le plus simple des problèmes de la nation n’est nulle part plus évidente que dans la grève générale des enseignants et des étudiants qui a paralysé les écoles du pays au cours des deux dernières semaines, simplement parce que, depuis 46 ans, la régime Bongo, la dynastie Bongo, n’a pas investi dans l’éducation. Chaque année, les enseignants et les étudiants se mettent en grève, chaque année, le gouvernement fait des promesses, chaque année, de nouvelles grèves sur les mêmes questions sont lancées, encore et encore, et tout cela pendant 46 ans.

Dans ce contexte de débandade totale, que dire des hôpitaux du Gabon? Ils sont devenus ce que les Gabonais appellent de véritables « mouroirs, » ce qui, fondamentalement, veut dire des endroits où vont crever les malades, tout simplement parce qu’il y a un manque systémique et systématique de personnel médical, d’infrastructures et de médicaments dans tous les hôpitaux et dispensaires du pays.

Face à l’impunité totale et généralisée qui a vu ce régime non seulement confisquer la volonté du peuple à travers des élections frauduleuses, mais aussi restreindre systématiquement leurs libertés d’expression et de réunion, les Gabonais ont désespérément besoin de changement. Ils ont besoin de changement parce que, au Gabon, en dépit d’être un pays riche en pétrole avec un des plus gros revenus par habitant en Afrique, plus de 60% ​​du peuple gabonais vit encore sous le seuil de pauvreté en raison de l’incompétence du régime des Bongo et de la corruption gouvernementale qui a détourné la manne nationale vers la satisfaction des lubies des membres de ce régime. En fait, un documentaire américain diffusé en 2011 par le journaliste d’investigation Brian Cross de la chaîne de télévision ABC, et qui s’intitulait « Grand Theft Nation » (Nation où le Vol est Généralisé), a trouvé que beaucoup de gens au Gabon fouillaient maintenant les poubelles et les dépotoirs d’ordures à la recherche de nourriture et de subsistance. En 46 ans, les Bongo ont dilapidé et détourné l’immense richesse nationale en s’offrant des voitures de luxe et des hôtels particuliers valant des centaines de millions de dollars non seulement en France, mais également ici aux États-Unis, y compris les 25 millions de dollars (12 milliards CFA) de manoir gros luxe que, selon la chaîne de télévision américaine VH1, Ali Bongo alors Ministre de la défense s’était employé à offrir à son ancienne épouse Inge Bongo dans la zone huppée de Malibu en 2007.  Le Congrès américain lui-même, à travers l’admirable travail du sénateur Carl Levin, a trouvé dans des enquêtes menées entre 1999 et 2010 que le dictateur gabonais Omar Bongo s’allouait chaque année plus de 111 millions de dollars (55 milliards CFA) pour son usage personnel tout en s’engageant dans le blanchiment de fonds détournés, y compris plus de 130 millions de dollars (63 milliards CFA) de recettes pétrolières du Gabon déposés chez Citibank à New York. Ces pratiques ont, selon plusieurs rapports, continué de manière effrénée et incontrôlée sous Ali Bongo Ondimba depuis 2009, et ce en toute impunité.

Cela doit cesser. Il faut en finir.

En finir, comment ? Eh bien, ne nous voilons plus la face : Le changement de régime est la réponse, mesdames et messieurs.

Depuis 23 ans maintenant, c’est-à-dire depuis le retour du multipartisme au Gabon en 1990, le régime des Bongo, comme vous le savez, par diverses manipulations constitutionnelles et juridiques, a veillé à ce que l’opposition ne soit jamais en mesure de gagner des élections par le simple fait du vote citoyen. La première question que nous devons nous poser est la suivante: dans quel pays de démocratie peut-on accepter de se voir diriger 42 ans durant par un seul président, puis voir ce même président mourir au pouvoir dans un contexte où il s’est arrangé quasiment pour que son fils hérite de ce pouvoir à sa mort, créant ainsi une situation où le peuple gabonais doit se résoudre à accepter d’être dirigé par la même famille pendant 70 ans au minimum? Pire encore, sans aucune garantie que Ali Bongo ne sera pas, à son tour, tenté de transmettre le pouvoir à son propre fils à sa mort, ne sommes-nous pas ici, en tant que Gabonais, dans une situation qui nous dit que la seule manière d’en finir, que la seule manière pour les Gabonais de se doter d’un gouvernement du Peuple issu de la volonté populaire, serait de s’engager dans une révolution semblable à celle que les Tunisiens et les Égyptiens ont traversée en 2010-2011 ?

Les Gabonais ne peuvent plus se permettre de laisser leur pays en otage des Bongo et du régime Bongo/PDG. Aucun peuple épris de liberté et de dignité ne peut accepter l’idée d’être gouverné par la même famille pendant 70 ans.

Voilà pourquoi nous sommes ici aujourd’hui, mesdames et messieurs. Nous sommes ici pour dire que le peuple gabonais en a assez, qu’il ne peut plus attendre. Il ne peut plus laisser ses enfants, ses jeunes filles et ses jeunes garçons tués et découpés en morceaux parce que des hommes politiques veulent conserver le pouvoir au prix de la barbarie, et ce dans un pays où l’impunité et l’insécurité sont maintenant si répandues que l’on se demande si cela n’est pas fait à dessein pour terroriser les populations, surtout quand on sait que le régime semble très habile quand il s’agit d’arrêter les opposants qui expriment leurs opinions. Comment se fait-il qu’on n’arrive pas à mettre la main sur les criminels qui commettent ces crimes animaliers au Gabon en toute impunité ?

Nous sommes fatigués de ça.

Nous sommes ici aujourd’hui, mesdames et messieurs, pour commencer le processus de récupération de notre pays, le processus qui va nous permettre de reprendre en main notre Gabon, de l’arracher des mains de ceux qui l’ont pris en otage pendant 46 ans et qui se préparent à la confisquer pendant 70 ans.

Au Gabon, les jeunes ont un rêve. Ils veulent vivre le rêve américain, celui-là même qui est inscrit dans la Déclaration d’indépendance américaine, le rêve qui affirme que « tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté et la poursuite du bonheur -. Que c’est pour garantir ces droits que les gouvernements sont institués parmi les hommes, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés, – que chaque fois qu’une forme de gouvernement devient destructeur de ces fins destructrices, il est du droit du Peuple de modifier ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur ​​les principes et en l’organisant selon la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui assurer sûreté et bonheur ».

Nos jeunes veulent également vivre le rêve français, celui-là même que les révolutionnaires, au 18e siècle, ont consigné dans la Déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789, déclaration qui affirme que « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression ».

C’est ce même rêve qui est stipulé dans la Déclaration française de 1793 qui a suivi celle de 1789, et qui affirme que la « résistance à l’oppression est la conséquence des autres droits de l’homme », qu’« il y a oppression contre le corps social quand un seul des ses membres est opprimé: et qu’il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social dans son entièreté est opprimé », ce qui implique automatiquement que « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits ».

Voilà, chers amis, chers compatriotes, le rêve qui nous assemble aujourd’hui.

Les Gabonais ont un rêve, le rêve de la liberté et de la libre poursuite du bonheur, le rêve où chaque petit Gabonais peut sans entrave rêver de devenir un jour président du Gabon sans qu’on lui dise qu’il ne le peut pas parce que cette fonction est réservée aux Bongo.

Oui, le peuple gabonais est prêt à vivre ce rêve, son rêve, le rêve de la liberté et de la libre poursuite du bonheur. Il veut commencer à vivre le rêve que Martin Luther King a rêvé quand il s’est retrouvé inspiré par une femme courageuse, une femme qui, fatiguées des arbitraires, a refusé de s’asseoir à l’arrière de l’autobus, oui, le  rêve de Rosa Parks, cette femme qui n’en pouvait plus de se laisser traiter comme un animal et un jour, a refusé de continuer à obéir aux lois arbitraires qui, pendant plusieurs siècles, avait animalisé l’homme et la femme noirs aux Amériques.

Tout comme Rosa Parks, demain, au Gabon, nous dirons nous aussi, «non». Nous ne voulons plus obéir aux lois arbitraires qui assurent la prise en otage de notre pays par les Bongo Ondimba et le régime PDG.

Tout comme Martin Luther King, demain au Gabon, nous dirons «non». Nous ne permettrons plus au gouvernement despotique de la famille Bongo de continuer à déshumaniser toute une nation. Nous avons décidé de résister.

C’est pourquoi, aujourd’hui, ici à Atlanta, j’annonce la mise en orbite du Conseil insurrectionnel, ce comité de militants gabonais qui, parce que comprenant l’impératif d’un engagement final auprès du Peuple gabonais, sait que si nous ne préparons pas le changement d’ici 2016, nous aurons abandonné le Gabon aux Bongo. C’est ce Conseil insurrectionnel composé de membres visibles et invisibles qui s’attellera, en étroite collaboration avec le mouvement « Bongo Doit Partir – Modwoam », à préparer politiquement et financièrement les instruments politique qui permettront à la diaspora gabonaise engagé à nos côtés dans le combat de libération nationale,  à se rendre au Gabon dès 2015 pour lancer le processus de construction d’un front uni du peuple gabonais en vue de la reprise en main du Gabon par les vrais Gabonais, et ce par le principe d’une non-violence qui s’exprimera non pas par la voie de la résistance passive, mais par la voie de la résistance active.

Nous appelons donc dès aujourd’hui tous les Gabonais qui souhaitent un avenir meilleur pour leurs enfants, tous les Américains qui se soucient des droits humains dans le monde, à se joindre à nous et nous soutenir. Nous attendons des Gabonais qu’ils participent tous à la fois financièrement et politiquement à leur propre libération.  Et voilà pourquoi je confirme ici que je viendrai au Gabon en 2015 dans le but de préparer, avec les Gabonais, non seulement l’élection présidentielle de 2016, mais aussi les luttes qui nous permettront de mettre fin aux crimes contre l’humanité que le régime des Bongo commet contre le peuple gabonais depuis 46 ans.

En 2015, Bongo Doit Partir.

En 2010, les Tunisiens ont chassé leur dictateur. Il n’y a aucune raison pour que les Gabonais échouent en 2016.

Je vous remercie.

Atlanta, le 30 novembre 2013

Bongo Doit Partir
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052, USA
Tél. : (1) 973-447-9763

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