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Mouila-Session criminelle : 15 ans de prison pour Mombo Dukaga

mouila-session-criminelle-15-ans-de-prison-pour-mombo-dukagaL’affaire était très attendue par de nombreux Molvillois, tant l’accusé est révélé par l’opinion comme une personne très réservée et peu fréquentable par son entourage et son voisinage. Car, jugé comme un homme exotérique.

En effet, la première affaire à être examinée a été celle du ministère public et Luc Matéba représentant sa fille, contre Samuel Mombo Dukaga, défendu par son conseil Abena Bidzo, poursuivi pour séquestration, viol et tentative d’assassinat sur le la petite Pricillia Nzouba Mateba, (8ans au moment des faits).

A la suite, Samuel Mombo Dukaga, ce compatriote de 69 ans à la retraite a été condamné à 15 ans de prison à l’issue de l’audience criminelle qui aura duré près de 7h d’horloge et retenu en haleine l’assistance qui a pris d’assaut la salle d’apparat. L’affaire ayant défrayé la chronique et fait couler d’encre et de salive auprès de nombreux Molvillois, tant la nature des sévisses corporels et physiques subis par la jeune victime a touché la sensibilité de l’opinion.

Ainsi, après la plaidoirie de son conseil, l’accusé en dernier s’est prononcé « la justice des hommes est un maillon de la justice divine. M. le président, je continue à dire ici, la petite Pricillia, je l’ai jamais vu de ma vie ». C’est tout ? lui a lancé le premier président, Emile Mambeya.

Mais pour tout comprendre, il faut remonter au 3 mai 2011, la jeune N.M.P âgé de 8 ans au moment des faits était portée disparue après avoir quitté le domicile parentale pour se rendre à l’école publique Mouila ‘’D’’. Le jour suivant, son père géniteur se rapproche de la PJ. Mais, le lundi 9 mai 2011, soit six jours après, la fillette est retrouvée au petit matin, le crâne presque ouvert recouvert d’asticots et de fragment de peau arraché sur le corps. Transporté au centre régional de Mouila, le médecin constatait qu’elle avait été aussi violée et sodomisée. Après plusieurs semaines d’hospitalisation, et étant à bord d’un taxi, qui l’a ramenait à domicile, la petite montrait soudainement à sa mère, la maison dans laquelle elle avait été détenue et abusée.

Informée, la PJ, interpelait Mombo Dukaga propriétaire des lieux qui jouxtent le cimetière Magondo à moins de 5m dans le premier arrondissement de la commune de Mouila. La jeune victime déclarait qu’aux environs de 14 h 30 minutes, sur le chemin de l’école, elle avait été interpelé par Samuel Mombo Dukaga qui l’avait entrainé dans sa maison, au salon, puis dans la chambre pour la contraindre à des relations sexuelles, suivi d’une sodomisation, prélevant son sang au bras gauche, avant de l’abandonné dans une maison inachevée après l’avoir assené trois coups de machette sur la tête.

Interrogé sur les faits, par les éléments de la PJ, l’accusé récusait les accusations portées à sa charge. Toutefois, déféré au parquet de la République, une information judiciaire était ouverte contre ce dernier pour tentative d’assassinat, viol sur mineure de moins de 15ans et séquestration arbitraire. Instruit par le magistrat instructeur, Mombo Dukaga, retirait ses déclarations antérieures, poursuivant ses investigations, le magistrat rendait une justification des pièces de la procédure au parquet général. Dans son réquisitoire, saisissait la chambre d’accusation, que toutes ces infractions reprochées à ce dernier, étaient suffisamment établis à son encontre. La chambre d’accusation suivant le réquisitoire du parquet général, renvoyait ce dernier devant la cour criminelle des céans et jugé conformément à la loi. La petite NMP déclarait sans détour, le ministère public à reconnu l’applicabilité de l’accusé pour les infractions retenus à son encontre a requis la réclusion criminelle à perpétuité.

Ces faits rappelés lors de la lecture de l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation ont été démentis par l’accusé lors de l’instruction à la barre. Une attitude qui a fait tirer en longueur les débats. Maitre Abena, son conseil a plaidé d’une part, de la non culpabilité et sollicité son acquittement et d’autre part au cas de culpabilité lui reconnaitre des circonstances atténuantes. L’accusé ayant eu la parole en dernier à soutenu son innocence. « Peut-être la justice des hommes est un maillon de la justice divine, M. le président, je continue à dire ici, la petite Pricillia, je ne l’ai jamais vu ». C’est-il exprimé. «C’est tout?», a lancé le premier président Emile Mambeya, qui, après la délibération, en matière criminelle, statuant en dernier ressort, a déclaré Samuel Mombo Dukaga coupable de séquestration arbitraire, de viol sur mineur de moins de 15 ans et tentative d’assassinat. En répression, le condamne à 15 de réclusion criminelle assortie de 12 millions à titre de dommages et intérêts à la partie civile.

L’appel du rôle de la Cour d’appel judiciaire de Mouila, pour la session ordinaire a été ouverte lundi dernier sous la présidence du premier président Emile Mambeya, assisté du procureur général Anicet Embo.

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