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Coopération Sud-Sud : Ali Bongo marque son satisfecit

cooperation-sud-sudInstaurée le 23 décembre 2003, par la résolution 58/220 de l’Assemblée générale de l’ONU, la commémoration de journée des Nations unies pour la coopération Sud-Sud, le 19 décembre 2013, est passée sous silence au Gabon. Comme par habitude et très avertis sur les dates, le président Ali Bongo Ondimba, a saisi cette occasion pour expliquer les enjeux de cette date ainsi que sa particularité cette année pour le Gabon.

À l’occasion de la 10e journée des Nations unies pour la coopération Sud-Sud célébrée à travers le monde, et méconnu des Gabonais, le président Ali Bongo Ondimba s’est interrogé sur sa page Facebook, sur le rôle réel des Africains dans l’évolution de leurs continents. «La multiplication des partenariats économiques entre les nations africaines, asiatiques et sud-américaines est l’une des clés majeures pour un développement commun aux pays du sud vers l’émergence. En effet comment pourrait-on prétendre que le continent africain croisse harmonieusement si nous-mêmes ne participons pas à des échanges forts et consolidés dans ce sens ?», s’est-il interrogé.

Loin d’avoir été placé sous le signe de l’intensification des coopérations Sud-Sud, l’année 2013 semble avoir été pour le Gabon, selon Ali Bongo Ondimba, la plus propice en termes d’échange de coopération dans plusieurs domaines avec ses partenaires. «On pourrait notamment citer les nombreux échanges fructueux effectués avec nos amis marocains dans les domaines économiques, industriels, agricoles ou sociaux. Trois accords diplomatiques ont également été signés avec Djibouti ou encore, très récemment, quatre accords dans les domaines de l’agro-industrie, de la sécurité alimentaire, du tourisme et de l’industrie marine ont été trouvés avec l’Ile Maurice. Une usine de transformation de poisson à Libreville a d’ailleurs ouverte grâce à un partenariat signé avec le conglomérat mauricien Ireland Blyth Limited. Voilà quelques actions de nos excellentes relations diplomatiques avec nos voisins sudistes», a-t-il rappelé.

Vu comme un moyen capable d’apporter des solutions réelles et concrètes à des problèmes de développement communs, à travers le partage des meilleures pratiques, le financement de projets pilotes, l’apport de capital à des projets prometteurs, la fourniture de biens collectifs régionaux, le développement et l’adaptation de technologies appropriées, l’Assemblée générale des Nations unis invite les pays du Sud à s’approprier l’initiative de la «coopération Sud-Sud».

«Le développement des grands espaces de complémentarité sud-sud est essentiel car la valeur ajoutée créée à travers eux profite en priorité aux économies africaines. Plus que jamais, les pays du sud et le Gabon doivent poursuivre leur collaboration dans un cadre de paix pour construire les grands leviers de la croissance des trente prochaines années», a souhaité Ali Bongo Ondimba.

Selon, le site in-terre-actif.com, la coopération «Sud-Sud», par opposition à la coopération «Nord-Sud» correspond à un type d’aide d’un pays ou d’une organisation d’un pays dit «en développement» (généralement un pays du Sud, donc à l’extérieur de l’Europe ou de l’Amérique du Nord) destinée à un autre pays en développement. Cette forme d’arrangement constitue une façon, pour les pays du Sud, d’éviter de tomber dans le piège de la dépendance à l’aide provenant des pays les plus fortunés du monde et de relever leurs économies par des moyens autonomes. Par exemple : un pays moins bien nanti mais riche de certaines ressources naturelles pourrait décider d’offrir du pétrole à très faible coût à un pays voisin, en échange de bois obtenu à un prix réduit.

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