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Pour une amélioration de la qualité de l’offre de soins

sante-publique-gabonParmi les annonces du président Ali Bongo Ondimba, dans son discours à la nation du 31 décembre 2013, on note que le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, a été instruit de créer un Compte spécial pour les investissements des formations sanitaires publiques, en vue d’en améliorer la qualité de l’offre de soins dans le pays.

Face à certains manquements observés dans les structures sanitaires publiques du pays, le Président de la République a demandé au Chef du gouvernement de créer un Compte spécial pour les investissements des formations sanitaires publiques. L’objectif est de mettre à disposition de ces structures sanitaires plus de moyens pour leur permettre de mieux répondre, et plus efficacement, à la demande de la population en termes soins de bonne qualité. Cette décision est la résultante des contre performances souvent observées dans ces unités sanitaires, quand bien même l’on remarque, de visu, des réaménagements infrastructurels dans ces structures.

Par ailleurs, en ce qui concerne le dispositif de solidarité nationale, le président de la République souhaite que le Fonds national d’aide sociale joue de mieux en mieux son rôle et remplisse sa mission exclusive d’assurer la collecte, la centralisation et l’attribution de l’aide sociale.

«Notre pays déploie un dispositif d’aide important. Il doit profiter davantage à ses destinataires, à savoir, les foyers économiquement faibles. C’est donc toute notre stratégie de solidarité sociale que nous reconsidérons en déployant une nouvelle politique d’accompagnement de ces foyers», a déclaré Ali Bongo Ondimba qui a expliqué à ce sujet, qu’une «étude récente montre que sur les 300 milliards d’inscription budgétaire dédiés à l’aide sociale et aux autres subventions, seuls 20% de ces ressources bénéficient réellement aux couches sociales les plus défavorisées».

«Cela doit changer et cela va changer en 2014», a-t-il lancé avant d’ajouter qu’il «est devenu impératif, au-delà des politiques de développement de l’économie et des infrastructures, que nous nous engagions dans une politique active de réduction effective de la pauvreté et de la précarité».

«Il y va de notre cohésion sociale», a-t-il fait remarquer tout en rendant hommage à la Première Dame, qui s’est résolument engagée aux côtés des citoyens gabonais, pour établir un diagnostic de la politique d’aide sociale et pour redéfinir une nouvelle stratégie plus efficace et plus lisible, organisée autour du Fonds national d’aide sociale et de la Cnamgs.

Ali Bongo qui espère que ces efforts réduiront le taux de pauvreté ou sa croissance dans le pays souligne que les choses se feront en respect de la loi. «Cette nouvelle approche intègre non seulement la réduction de la pauvreté mais s’attaque également aux facteurs aggravants de la précarité et de l’exclusion. Cette assistance de l’Etat aux personnes les moins favorisées ne se fera pas sans conditions. En effet, il faudra, pour les bénéficiaires, montrer une réelle volonté d’insertion sociale. Ce principe de l’effort en contrepartie du soutien de l’Etat, sera étendu à tous les secteurs pour accompagner cette politique nationale d’investissement humain», a-t-il affirmé.

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