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Vœux au Président de la République : pour un statut particulier des journalistes

voeux-CNC1La présentation des vœux au couple présidentiel s’est poursuivie le mercredi 8 janvier 2013 avec, entre autres, les confessions religieux, le Conseil Economique et Social (CES), et surtout du représentant du Conseil national de la Communication (CNC), Guy Bertrand Mapangou, dont le discours a une nouvelle fois plaidé en faveur d’un «statut particulier des journalistes en République Gabonaise».

Dans l’après-midi, ce sont les confédérations syndicales, le Patronat, et les forces de sécurité et de défense qui se sont succédé sur la scène pour leurs vœux au chef de l’Etat gabonais. Dans ces passages, l’on n’enregistrera pas ceux du Maire de Libreville ou d’Owendo dans la mesure où le processus de désignation des nouveaux édiles est en cours dans ces deux communes.

Le programme de la journée du jeudi 9 janvier est ajourné compte tenu de l’agenda présidentiel, les activités de cette journée sont donc reportées au vendredi 10 janvier avec la présentation des vœux de la presse au Président de la République.

Quant au discours du président du CNC, comme l’an dernier, Guy Bertrand Mapangou n’a pas fait dans la dentelle pour ce qui est de la critique de l’exercice du métier de journaliste au Gabon. L’on retiendra qu’il garde son ambition de rendre à la presse gabonaise ses lettres de noblesses en 2014. Ceci malgré le tableau peu reluisant de l’exercice de ce métier au Gabon, mais aussi malgré les efforts consentis par l’Etat.

Les problèmes de la professionnalisation dans la pratique du métier, de la formation en passant par la sécurité et l’amélioration des conditions de vie des journalistes ont résumé l’intervention de M. Mapangou qui caresse le rêve de voir la presse gabonaise devenir l’une des meilleures du continent. C’est dans ce sens que sa plaidoirie pour un statut particulier, dans l’optique de redorer le blason des journalistes gabonais, à la solde des politiques, a été faite.

Le Chef de l’Etat gabonais a, quant à lui, renouvelé son attachement à la liberté de la presse, tout en souhaitant que cette institution continue à œuvrer dans le sens de la pédagogie. L’idée de faire de la presse gabonaise, une presse de référence, reste de mise. En cela, Ali Bongo Ondimba a promis de s’investir personnellement pour l’édification d’une maison de la presse réservée exclusivement aux professionnels de la communication.

Le vendredi 8 février 2013, l’on se souvient que le Chef de l’Etat avait reçu en audience une délégation de Reporters Sans Frontières (RFS) conduite par son secrétaire général Christophe Deloire, accompagné du responsable Afrique de l’organisation, Ambroise Pierre, en présence du président du CNC. Le Chef de l’Etat gabonais s’était alors félicité de la diversité de la presse nationale tout en affichant sa détermination à voir évoluer le cadre législatif dans lequel évolue la profession, dans l’objectif d’une moralisation des activités. A cette époque, le numéro un gabonais déclarait : «le Gabon est un pays doté d’une grande activité en terme d’information. Je veille à ce que personne ne soit arrêté pour ses opinions. D’ailleurs, aucun journaliste n’est actuellement en prison. Nous déplorons cependant depuis trois ans des dérives qui nous inquiètent. En raison des difficultés économiques pour les journalistes se développe un mercenariat de la plume. Le journalisme ne saurait se réduire à l’invective».

Depuis lors, l’on est en droit de se demander ce qui a davantage été fait pour sortir le journaliste de cette précarité récupérée par les hommes politiques de tout bord ?

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