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Les enseignants contractuels du Gabon sursoient leur grève

greve-secegPrévue pour débuter le lundi 27 janvier 2014, la grève annoncée par le Syndicat des enseignants contractuels de l’Etat gabonais (Seceg) n’a finalement pas eu lieu. Réunis en assemblée générale le samedi 25 janvier 2014 à Libreville, les enseignants affiliés à ce mouvement syndical ont décidé simplement de surseoir ce mouvement d’humeur du fait de la nomination d’un nouveau Premier ministre.

Du fait de la nomination d’un nouveau Premier ministre le vendredi 24 janvier 2014, les enseignants expatriés ont jugé bon de revoir leur position quant à la grève qu’ils projetaient depuis quelques semaines, parce que leurs revendications tardent à trouver satisfaction.

En novembre 2013 en effet, dans une lettre ouverte adressée au gouvernement sortant, les membres du Seceg réclamaient de meilleures conditions de vie et de travail, articulées autour du paiement de la prime d’expatriation, de l’harmonisation de la prime de logement conformément aux consignes données par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, lors de son message à la nation du 17 d’août 2013. Des réclamations qui datent de plus d’une quinzaine d’années, selon le Secrétaire général du Seceg, Clément Kinzo.

Plus actuelle, la prise en compte des enseignants expatriés dans le programme des départs volontaires de la Fonction publique lancé le 18 octobre 2013 par l’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, en vue d’assainir les effectifs de cette administration constituait également l’une des doléances des membres de la Seceg.

Dans le contexte politique du moment, marqué par la nomination d’un nouveau Premier ministre et la mise en place d’un nouveau gouvernement, les membres du Seceg ont choisi de privilégier le dialogue et l’intérêt supérieur de la nation. C’est en cela que la dernière assemblée générale a permis de désamorcer la crise annoncée que risquait d’enregistrer le système éducatif gabonais. Les syndiqués continuent cependant de s’insurger contre le mutisme des autorités, interprété comme un mépris des revendications de cette catégorie de personnels de la fonction publique gabonaise. Les membres du Seceg estiment d’ailleurs qu’il y a trop de disparités dans la manière de les traiter par rapport à leurs collègues Gabonais.

Les membres du Seceg souhaitent donc que le nouveau gouvernement prenne également en compte leurs revendications. Pour eux, il n’y a pas deux jeunesses gabonaises formées dans les écoles. L’une par les expatriés et l’autre par les Gabonais. Dans ce contexte, les membres du Seceg ont invité les autorités gabonaises à prendre toutes les mesures possibles pour rapatrier les enseignants expatriés dans leurs différents pays d’origine, en faisant tout ce qui est possible pour solder de tous leurs droits acquis durant leurs années d’exercice au Gabon.

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