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9,7 milliards de francs CFA pour les déchets biomédicaux et hospitaliers

sport-argentInitiée depuis plusieurs mois par le précédent ministre gabonais de l’Intérieur et la société belge AMB, la mise en œuvre effective du projet portant création d’un système de traitement des déchets biomédicaux et hospitaliers au Gabon a récemment constitué le sujet de discussion entre Guy Bertrand Mapangou et une délégation de BNP Paribas.

Estimé à plus de 9,7 milliards de francs CFA (soit 15 millions d’euros), le Gabon, par l’entremise du ministère de l’Intérieur, est en discussion depuis plusieurs mois avec la société belge Atelier mécanique du borinage (AMB). Ces discussions, entamées par l’ex-ministre gabonais de l’Intérieur Jean François Ndongou, portent essentiellement sur la mise en place d’un système efficient de traitement des déchets biomédicaux et hospitaliers dans le pays, afin de minimiser les risques liés aux accumulations d’outils usagés dont les différents centres de soin ne se servent plus et qui, pour la plupart, se retrouvent bien souvent entre les ordures ménagères ; ce qui constitue un danger sanitaire.

Ainsi, mardi 4 février dernier, Guy Bertrand Mapangou, le ministre de l’Intérieur, accompagné de son ministre délégué, Jean-Pierre Oyiba, ont eu à prendre connaissance de l’avancement du dossier avec la représentante de la BNP Paribas, principale société ayant assuré d’apporter le financement du projet. En effet, pour Véronique de Blic, la structure bancaire qu’elle représente est parfaitement intéressée par le projet porté par le Gabon en ce qu’il a un lien étroit avec la préservation de l’environnement et la sécurité des populations. «La BNP Paribas intervient au niveau du financement du projet, en proposant une solution financière de 100% à l’Etat gabonais, afin de permettre la mise en place imminente de dudit projet», a-t-elle indiqué au terme de son audience avec les deux membres du gouvernement gabonais.

La mise en œuvre effective du projet devrait donc se faire, sur le terrain, par la construction et l’installation de cinq usines de traitement de déchets biomédicaux et hospitaliers sur toute l’étendue du territoire national, en privilégiant les cinq principales régions sanitaires du pays. Soit une usine de traitement pour deux provinces pour la quasi-totalité des cas. Libreville, et partant la province de l’Estuaire, présentant un plus grand nombre de structures sanitaires, devrait vraisemblablement bénéficier d’une meilleure gestion de ces déchets qui sortent de la responsabilité de la société Clean Africa.

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