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Ali Bongo Ondimba et William Hague : échanges autour du braconnage

ali-bongo-and-william-hagueLe président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui prend part à un colloque international sur le braconnage à Londres (Angleterre) convoqué à l’initiative du gouvernement britannique et du Prince Charles, a échangé, ce mercredi de 12 février 2014, avec le William Hague, Secrétaire d’État aux Affaires étrangères du Royaume-Uni. Au menu des échanges l’ambition commune des deux personnalités de combattre le braconnage, selon un communiqué de la Présidence gabonaise.

Le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, s’est entretenu avec William Hague, le secrétaire d’État aux Affaires étrangères du Royaume-Uni. Un échange ayant principalement porté sur la lutte contre le braconnage. Toute chose qui a donné l’opportunité à M. Hague de saluer le rôle éminent du Gabon dans le combat contre ce fléau international. L’ancien leader du parti conservateur a également plaidé en faveur d’un moratoire sur le commerce illicite de l’ivoire.

Ali Bongo s’est quant à lui félicité de l’initiative prise par le gouvernement britannique d’organiser une conférence de mobilisation générale contre le massacre des espèces sauvages protégées, rappelant l’impact majeur du braconnage sur la paix et la sécurité en Afrique.

Ce sommet s’inscrit dans la dynamique des réunions de la Banque africaine de développement (BAD) à Marrakech, de la réunion Gabon-Allemagne aux Nations Unies, de la rencontre du Botswana sur les éléphants et du Sommet de l’Elysée en décembre 2014. On estime qu’il devra permettre le lancement d’un programme d’actions visant à lutter avec plus d’efficacité contre le braconnage et de nouvelles formes de criminalité.

C’est dans ce sens que lors de cet entretien avec le chef de la diplomatie britannique, le président Ali Bongo Ondimba a souligné l’importance et l’urgence, à ses yeux, de définir des mécanismes financiers assez puissants pour impacter sur un commerce mafieux (20 milliards de dollars/an) devenu le deuxième du monde après celui des armes et de la drogue.

Un appel en ce sens avait été lancé par le numéro un gabonais en mai 2013 lors des Assises de la Banque africaine de développement, suscitant un large écho international. Au fil de l’échange, les deux hommes se sont accordés sur la nécessité de militer en faveur d’une plus large implication des Nations-Unis dans la résolution de ces problèmes transnationaux. «Le braconnage est devenu un vecteur d’insécurité mais aussi une source de financement pour les organisations rebelles», a rappelé Ali Bongo Ondimba, saisissant la menace dans la globalité de ses conséquences politiques.

L’on espère qu’au terme de Sommet, l’on aura également réussi de fédérer les pays sources, les pays de transit et les pays de commerce des produits illicites de faune et de flore dont les niveaux de trafic atteignent désormais ceux de la drogue, des armes, des êtres humains et de la contrefaçon. Une donne qui leur permettra de mieux coordonner la lutte contre ces phénomènes.

La situation en République centrafricaine a été également abordée. «Le président gabonais et le secrétaire d’État britannique ont exprimé leur préoccupation devant les proportions inquiétantes prises par le conflit en RCA et discuté des perspectives de stabilisation du pays. La Misca joue un rôle stabilisateur capital, a indiqué Ali Bongo Ondimba, et il convient, en plein accord avec la diplomatie britannique, de redoubler d’ardeur pour soutenir la République centrafricaine», rapporte un communiqué de la présidence de la République.

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