Depuis la tenue, le samedi 15 février 2014 du Conseil national de l’UPG, Bruno Ben Moubamba, le chargé de la communication du parti politique du défunt Pierre Mamboundou n’a pas le cœur à la fête. Il serait même, dit-on, très anxieux et incertain quant à son avenir dans ce parti qui ne l’a que très moyennement apprécié depuis son arrivée. Une arrivée que certains ont d’ailleurs perçue comme une intrusion par la force et par la ruse. Ben Moubamba, ancien candidat indépendant à l’élection présidentielle anticipée de 2009, faut-il le rappeler, est loin de bénéficier de l’assentiment des militants et certains hiérarques de l’UPG. Toute chose qui, en début de semaine, l’a fortement fait réfléchir, non seulement sur sa véritable importance au sein de ce parti mais aussi sur les desseins de «Dieu» pour sa carrière.
En effet, Bruno Ben Moubamba, l’homme aux multiples grèves de la faim, co-fondateur de l’ex-Union nationale (UN), serait visiblement moins sûr de parvenir à sa «mission» ces derniers temps. En témoigne son récent post sur sa page Facebook qui en dit long et laisse à réfléchir : «Après mon aventure de co-fondateur de l’U.N et mon adhésion un peu frustrante à l’U.P.G, je sais que Dieu va bientôt me montrer le chemin et la vérité», a-t-il écrit, suscitant de fait plusieurs interrogations de la part des observateurs et certains militants de l’UPG. Le secrétaire politique chargé de la communication et porte-parole du parti des «Rouges» songerait-il à quitter le navire pour d’autres aventures politiques ? Quoiqu’il en soit, Ben Moubamba sait que son départ serait fortement apprécié des caciques et une certaine frange de militants qui n’ont pas caché, pour la plupart, leur désamour pour sa personne.
Pour Ben Moubamba que d’aucuns disent de plus en plus éloigné, de moins en moins visible dans le groupe, son départ pourrait intervenir inopinément, «Et ce sera au bénéfice de tous». Questions : l’acteur politique aurait-il été aussi désavoué que cela lors du Conseil national du parti de Pierre Mamboundou ? Pressent-il qu’il ne bénéficiera d’aucune faveur du parti lors du premier congrès ordinaire du 6 au 9 juin prochain ? Qu’à cela ne tienne, certains militants pensent déjà que l’homme, conscient qu’il ne représentera pas le parti à la présidentielle de 2016, serait sur la voie d’une nouvelle renaissance dans un autre parti politique. D’autres, plus inventifs, pensent même que Ben Moubamba regarderait vers la création de sa propre formation politique. Pour l’heure, le mystère demeure entier.
