L’École doctorale régionale d’Afrique centrale en Infectiologie tropicale (EDR) a été officiellement inaugurée par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en séjour à Franceville dans le cadre du séminaire gouvernemental qui s’est achevé mardi dernier dans la capitale provinciale du Haut – Ogooué (sud – est).
Trois brèves allocutions, la coupure du ruban symbolique, la découverte de la plaque inaugurale, la projection d’un film sur l’histoire de l’EDR et un cocktail, tels étaient les points marquants du programme.
Le Pr Jacques Lebibi, directeur général de l’Ecole, le Ministre Pacôme Moubelet, en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et le Pr Alain Ondoua, directeur régional du bureau Afrique centrale et des Grands Lacs de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), étaient les orateurs de ces moments solennels.
Après les mots de bienvenue d’usage, ils ont tour à tour rendu hommage au défunt Président Omar Bongo Ondimba qui, avec ses pairs du Congo, de la RCA et du Tchad, a porté le projet de cette illustre école sur les fonts baptismaux. Une volonté commune motivée par le souci de réduire la mortalité et la morbidité liées aux maladies infectieuses tropicales, résultante, en Afrique centrale, de plus de 50% d’infections parasitaires, bactériennes et virales.
L’histoire relève que c’est le 11 février 2005 que les chefs d’Etat de la CEMAC, réunis à Libreville, ont signé la convention instituant l’Ecole doctorale régionale, en présence du recteur de l’AUF et du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), également signataires.
Toutefois, la grande impulsion est venue, dès mars 2010, du Président Ali Bongo Ondimba, qui a fait obtenir une dotation budgétaire grâce à laquelle l’EDR est enfin devenue opérationnelle. Le 10 octobre 2011, l’établissement accueillait ses premiers étudiants issus du Gabon, du Bénin, du Congo Brazzaville, de la RDC, du Cameroun, du Mali et du Tchad. Une opération réussie de la coopération Sud-Sud, mais aussi Nord-Sud, dans la recherche et le renforcement des compétences des spécialistes en infectiologie tropicale. Les biologistes, biochimistes, médecins, pharmaciens, vétérinaires et chimistes bénéficient au sein de l’EDR d’une formation spécialisée de niveau Master 2 qui donne accès, pour les meilleurs, à la préparation d’une thèse de doctorat.
Quant aux effectifs, au niveau des apprenants, ils augmentent avec les années – la qualité des services et de la formation étant incontestable et unanimement appréciée. Ce qui ne peut qu’être bénéfique dans l’optique de l’amélioration de la santé des populations des Etats d’Afrique centrale.
« Les actions parlent plus que les mots », dit l’adage. La concrétisation de ce grand projet correspond parfaitement à la vision du Chef de l’Etat, résolument engagé dans la mise en place des mécanismes et moyens de prise en charge des populations, au-delà même des frontières gabonaises. C’est ici l’occasion de saluer l’homme d’actions « qui fait ce qu’il dit, et dit ce qu’il fait » dans la conduite du pays sur la voie d’un développement pluriel qui sortira chaque citoyen de la pauvreté.



