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DCG : une ligue de 8 syndicats sur le front social

front-syndicalHuit organisations syndicales nationales de divers secteurs ont entrepris de se réunir autour d’une seule structure, pour un seul objectif : la «Dynamique citoyenne du Gabon». La nouvelle coalition, présentée au public le 26 février 2014, dit vouloir se battre pour la défense des intérêts patriotiques.

Dans la journée du 26 février dernier, huit organisations syndicales ont pris la décision de se constituer en une seule entité qui, selon les différents responsables, devrait mener, de façon plus efficiente ou plus féconde les revendications posées par chacune des différentes structures syndicales. A cet effet, la «Dynamique citoyenne du Gabon» (DCG), conduite par le Front des indignés du Gabon (FIG), la Conasysed, le Synapap, le SAPAS, le SASBTP, le SYPAS, le SYNAP-PME et le SNICH-CNSS, et dont le constat des réalités sociales est loin d’être élogieux pour les autorités gabonaises, a dit devoir mener une lutte pour la défense des intérêts de la nation gabonaise.

Nation dont la souveraineté, les richesses, les droits et libertés, selon les différents responsables syndicaux à l’instar de Gregory Ngbwa Mintsa (FIG) et de Pierre Mintsa (Sapas), ont été «confisqués par l’Etat indépendant», sur les mêmes bases que «l’Etat colonial» autrefois. Ainsi, au nombre des combats à mener, les huit syndicats ont identifié, entre autres, les nombreuses difficultés dans les secteurs tels que l’éducation, les PME locales, la santé et d’avantage, le patrimoine national.

Au cours des échanges avec les membres et sympathisants, le mouvement qui se veut apolitique et éloigné des sectes, s’est longuement interrogé : «Personne ne conteste le principe que l’Etat, c’est nous tous. Mais si l’Etat c’est nous tous, alors pourquoi la grande majorité d’entre nous est-elle totalement exclue des décisions qui concernent notre pays ? (…) Pourquoi, comme le faisaient les colons, cette poignée de compatriotes censée servir le peuple répond-elle toujours à nos aspirations par des menaces, des intimidations, la chicotte, la matraque, le gaz lacrymogène, les suspensions de salaires, les sanctions administratives et la prison arbitraire ? (…) Pourquoi les travailleurs perçoivent-ils des salaires de misère et n’arrivent pas à vivre décemment, pendant que d’autres qui n’ont pas de compétences extraordinaires jouissent d’avantages scandaleux… »

Pour seule réponse à ces interrogations, les responsables de la Dynamique citoyenne du Gabon, unanimes, ont déclaré : «Simplement parce que nous-mêmes, plongés dans la résignation ou la lâcheté, nous acceptons notre condition de sous-Gabonais. Par notre lâcheté nous portons la responsabilité historique de faire de nos enfants, demain, des morts-vivants dans un pays mort.»

Par ailleurs, au terme de sa première sortie publique, la DCG, présentée par ses promoteurs comme «un cadre de lutte contre la pauvreté, l’injustice et les inégalités sociales», en a appelé «les Gabonais qui aiment leur pays à une prise de conscience, à un sursaut national et à une mobilisation massive pour nos prochaines actions afin que, désormais, le Gabon ne soit plus confisqué par personne et qu’il appartienne enfin à tous les Gabonais.»

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