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Donald Kaberuka auprès des entrepreneurs gabonais

Donald-Kaberuka-BADLe président de la Banque Africaine de développement (BAD) a été l’hôte de la Chambre de commerce du Gabon. Donald Kaberuka est allé transmettre aux entrepreneurs gabonais un message d’espoir par rapport aux mécanismes de financement des petites et moyennes entreprises et industries.

Au milieu, Jean Baptise Bikalou, président de la CCG, et Donald Kaberuka, président de la BAD, en compagnie de deux autres membres de la BAD. ©Gabonreview
Au milieu, Jean Baptise Bikalou, président de la CCG, et Donald Kaberuka, président de la BAD, en compagnie de deux autres membres de la BAD. ©Gabonreview

En visite de travail officielle au Gabon depuis quarante huit heures après le Congo où il a séjourné, le président de la Banque Africaine de développement (BAD) a échangé, le 27 février 2014, avec les entrepreneurs gabonais sur les mécanismes et politiques de financement des petites et moyennes entreprises et industries par l’institution dont il assure la supervision dans le cadre des politiques d’intégration.

«C’est un message d’espérance qu’il est venu nous livrer. Car, voyez-vous, l’homme d’affaires et le banquier forment un couple. Nous avons besoin du banquier sans qui nous ne pouvons rien faire. Le banquier lui également a besoin d’homme d’affaires parce que, s’il n’y a pas d’homme d’affaires, il n’y aura pas de projet à financer. Cette rencontre nous a permis de partager l’expérience des autres sous-régions africaines qui ont pu réussir dans ce challenge de développement», a déclaré le président de la chambre de commerce du Gabon, Jean Baptise Bikalou.

«La visite que nous a rendue le président de la BAD témoigne d’une marque d’attention pour notre pays, notre économie. Les hommes d’affaires qui ont effectué le déplacement de la chambre de commerce, l’on fait parce qu’ils savent que cette banque est avant tout une institution panafricaine qui a vu en notre pays la volonté de se hisser au rang des pays émergents. Je pense que les discussions qu’il y a entre la BAD et les autorités gabonaises, la BAD et les opérateurs économiques gabonais permettront d’identifier les facteurs clés de développement, de succès qui permettront à notre pays d’être prospère, de créer des emplois, de créer des entreprises», a renchéri le directeur général de Vocalcentre, Éric Fernand Boundono.

À l’analyse des facteurs sources de difficultés pour le développement des entreprises gabonaises et partant du continent africain, entre autres l’absence de formation, de compétence et de financement, Donald Kaberuka n’a pas été avare en conseils à l’endroit des hommes et femmes d’affaires ayant effectué le déplacement de la chambre de commerce.

«Donald Kaberuka compte sur les hommes d’affaires pour pouvoir accélérer l’intégration sous-régionale parce que c’est une question importante car dans notre sous-région Cémac, nous avons moins de cinquante mille habitants, c’est à peine la population du Kenya et de la Tanzanie. Donc une sous-région aussi vaste, avec une population aussi faible, si nous n’arrivons pas à faire des affaires ensemble, nous allons payer une facture lourde pour nos populations in fine parce que à côté de nous, les régions d’Afrique de l’Ouest, l’Afrique Austrae et l’Afrique de l’Est sur le plan intégration vont à une vitesse grand (V)», a estimé Jean Baptise Bikalou.

Le patron de la BAD a, de même, recommandé aux acteurs économiques gabonais de s’approprier le modèle allemand pour répondre à l’adéquation formation-emploi. «Ces échanges avec le président de la Bad nous ont permis de comprendre certains points que nous ne maitrisions pas au départ par rapport à l’aspect de la formation. En effet, nous avons appris aujourd’hui que la formation n’est pas seulement universitaire et qu’elle peut se limiter aux simples pratiques professionnelles nécessitant le renforcement des capacités du personnel dont ont besoin certaines entreprises», a affirmé Rodrigue, chargé d’étude au ministère de PME PMI.

La Banque africaine de développement par le biais de sa représentation au Gabon serait actuellement en discussion avec les banques commerciales gabonaises en vue de soutenir les entreprises locales à hauteur de 10 millions de dollars, soit 5 milliards de francs CFA. Les mécanismes de financement seront axés sur 3 pôles : les prêts, les garanties et les prises de participation. Ce financement concernera essentiellement les projets à forte valeur ajoutée, créateurs de richesses pour le Gabon.

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