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Des bruits à l’Ecole Nationale de Commerce de Port – Gentil

etudiants-uobVendredi, les étudiants ont perturbé les cours à l’Ecole nationale de commerce de Port-Gentil, un mouvement de grève qui est consécutif à la réclamation du paiement des bourses, la grève se poursuit jusqu’à la satisfaction de la revendication.

Les étudiants de l’Ecole nationale de commerce de Port-Gentil, à l’ouest du Gabon, n’ont plus perçu leurs bourses des 2ème et 3ème trimestres de l’année académique2012-2013 sans occulter le non-paiement celle de passage en classe supérieure depuis le début de l’année en cours.

C’est après un préavis de grève déposé à la direction de l’établissement et les nombreuses réunions sans succès avec les responsables de l’ENC qu’ils ont choisi de se faire entendre en gelant les cours jusqu’au rétablissement de leur droit. S’expliquant en présence de la presse, le directeur de l’ENC, Gaston Bouassa Mavoungou, a dit que le retard est causé par l’émission d’un bon de paiement comportant des écritures comptables erronées depuis l’Agence nationale des bourses.

Des arguments réfutés, évidemment par les étudiants qui ont quitté les salles de classes. « Je suis étonné que les étudiants aient décidé de geler les cours », a déclaré M. Bouassa Mavoungou.

« La bourse du 1er trimestre 2013-2014 a été déposée au trésor provincial, c’est juste le temps de corriger les erreurs », a-t-il ajouté.

La bourse trimestrielle à l’ENC est de 87500 frs CFA, or le document envoyé à l’administration de l’école ne comportait qu’un paiement mensuel de 29000 frs pour chaque étudiant. Les grévistes ont remis en question l’authenticité des pièces comptables présentées à raison d’absence de signature et de cachet. Si la situation trouvait un dénouement rapide, un étudiant pourrait percevoir environ 265 000 frs CFA. C’est une école qui reçoit les lycéens partis de divers horizons du pays. Parfois, certains étudiants n’ont pour principal soutien financier que leur bourse.

Ce débrayage des étudiants de l’Ecole nationale de commerce pourrait enregistrer des représailles avec les menacés d’exclusion proférées par l’administration de cet établissement. Des accusations niées non reconnues par le directeur de l’ENC, à qui l’ensemble des étudiants reproche l’absence de communication. Gaston Bouassa Mavoungou dit s’atteler à trouver une solution d’urgence auprès de l’Agence des bourses afin que la sérénité revienne dans l’Institution scolaire.

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