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Projet Gabon Fertilizer Company : Tata Chemicals se rétracte

tata-se-retireLe deuxième plus grand producteur de carbonate de soude au monde, l’indien Tata Chemicals, vient de mettre un terme au contrat de joint-venture qui le liait encore jusqu’au 27 mars 2014 au Singapourien Olam dans le cadre de la construction d’une usine de production d’engrais à Port-Gentil.

La nouvelle stratégie d’investissement à l’international de Tata Chemicals et la volonté de son partenaire Olam de réduire ses parts dans le projet de construction de l’usine de production d’engrais à Port-Gentil viennent d’inciter le géant indien de l’industrie chimique à mettre un terme à sa participation au projet prévoyant la construction d’une usine d’engrais ammoniac-urée dans la zone franche de l’île Mandji, à la périphérie de la capitale économique gabonaise, Port-Gentil.

Dans un communiqué conjoint rendu public le 28 mars, Olam et Tata Chemicals ont tous deux annoncé qu’ils se sont mis d’accord pour résilier le contrat qui les liait dans ce projet. L’indien se dit toutefois disposé à apporter son assistance technique au singapourien si celui-ci, avec ses futurs partenaires, en faisait la demande.

Pour sa part, le groupe Olam assure que des discussions sont déjà en cours avec d’autres acteurs de l’industrie des engrais ayant exprimé leur souhait de s’associer au projet Gabon Fertilizer Company (GFC). «Ces discussions tiennent compte de notre intention de réduire notre participation finale en dessous de 50%», a précisé A. Shekhar, directeur en charge de la finance et du développement d’Olam.

Le coût du projet était estimé à 1,3 milliard de dollars et porté par une société commune dénommée Gabon Fertilizer Company. La résiliation de l’indien qui avait rejoint GFC en avril 2011 et qui devait y prendre 25,1% des parts aux côtés de l’État Gabonais (12%) et du singapourien Olam (62,9%), semble être motivée par le récent accord de 2,3 milliards de dollars entre le Gabon et le Maroc pour la production d’engrais phosphaté, même si les deux partis font fi de le reconnaître.

En effet, lors de la signature du contrat de partenariat visant à intégrer les ressources naturelles du Maroc (phosphate) et celles du Gabon (gaz), pour la production d’engrais phosphatés, les autorités gabonaises se satisfaisaient déjà de cette entente du fait que le «projet pourrait compenser la décision prise en avril dernier par le groupe singapourien Olam de réduire sa participation dans Gabon Fertilizer Company».

Gabon Fertilizer Company est un projet de complexe pétrochimique qui devait être opérationnel en 2014, avec une capacité annuelle de 1,3 million de tonnes d’urée en granulés et de 0,7 million de tonnes d’ammoniac. Et, d’après les prévisions initiales, 20% de la production serait destinée au marché national et 80% à l’international. Par ailleurs, il devrait générer environ 300 emplois directs et un millier d’emplois indirects.

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