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Le plan stratégique 2014-2015 au menu des travaux de l’AAACA à Bujumbura

lutte-contre-la-corruption-en-afrique-fin-des-travaux-du-comite-executif-de-laaaca-a-bujumburaLe Comité exécutif de l’Association Africaine des Autorités anti-corruption , formellement mise en place en septembre dernier à Accra, au Ghana, se penche depuis lundi notamment à Bujumbura (Burundi) sur la désignation d’un secrétaire général, les ressources humaines ,matérielles et financières du secrétariat général nécessaires à son bon fonctionnement sans omettre le plan stratégique des cinq prochaines années et le plan d’action 2014.

Les participants dont Dieudonné Odounga Awassi, président de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite, deuxième vice-président de l’association panafricaine vont également visiter les locaux de la Brigade spéciale anti-corruption du Burundi abritant le siège de ladite association, offert et équipé par le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza.

Des efforts qui ont été relevés et salués, à la cérémonie d’ouverture, par plusieurs orateurs.
Parmi lesquels, le ministre burundais à la présidence, chargé de la bonne gouvernance et de la privatisation, Ernest Mbéramihito.

Selon lui, le Burundi qui a eu le privilège d’accueillir la conférence constitutive des associations des institutions africaines de lutte contre la corruption, en 2011, considérait un peu cette structure comme son bébé et s’engageait à appuyer son développement.

De son côté, le conseiller anti-corruption des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest et du centre, Samuel De Jaegere, a rappelé les objectifs de l’association continentale.

Il s’agit de promouvoir la mise en œuvre effective de deux conventions : celle de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption ainsi que le protocole de l’ONU contre la corruption.

Pour le conseiller, il y a urgence !

Partout en Afrique, les citoyens sont mécontents des efforts de leurs gouvernements en matière de lutte contre la corruption.

Une récente étude a démontré qu’en moyenne 75% des personnes interrogées estimaient que la corruption est largement existante au sein de leur gouvernement et que l’impunité reste très généralisée.

Quelles solutions ? Il est recommandé que les institutions de lutte contre la corruption soient réellement indépendantes et dotés de moyens financiers devant favoriser leur plein épanouissement, conformément aux principes de Jakarta (Indonésie) adoptés en novembre 2012.

M. Dejaegere a-t-il rappelé  » les principes établissent clairement ce qui est requis en matière d’indépendance. Une institution de lutte contre la corruption doit être établie par une loi et non un décret (…) Il ne faudrait pas que le chef de l’Etat puisse mettre fin au mandat du chef de l’institution de lutte contre la corruption à son propre gré ».

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