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La semaine du Président par Alain-Claude Billie By Nzé

Alain-Claude-Billié-Bi-Nze-460x190Le porte-parole de la présidence de la République et conseiller politique du président de la République, Alain-Claude Billie By Nzé, a revisité avec la presse, le mardi 29 avril 2014, l’activité du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, pour la semaine écoulée.

Le rendez-vous d’Alain-Claude Billie By Nzé a essentiellement tourné autour des récentes Assises sociales du Gabon, au sortir desquelles le président de la République a davantage précisé les actions concrètes à mettre en œuvre en vue d’activer et d’accélérer la politique sociale, et par ricochet, la Stratégie nationale d’investissement humain au Gabon.

Il était vraisemblablement question pour le porte-parole de la présidence de la République d’appuyer le discours du chef de l’Etat et par delà, informer et expliquer davantage la population sur le bien-fondé des décisions prises lors de ces rencontres. «En réunissant autour de lui, le Gouvernement, les personnalités de la société civile, les administrations, des personnalités étrangères de renommée internationale, le Chef de l’Etat a voulu, à travers une volonté commune et partagée, accélérer l’agenda des Réformes sociales», a expliqué Alain-Claude Billie Bi Nzé avant de préciser que «l’objectif visé par cette rencontre était de réduire les inégalités, faciliter l’accès aux services publics de base et améliorer le pouvoir d’achat des gabonais».

Explicatif comme un professeur de travaux dirigés, Billie By Nzé est revenu sur les mesures annoncées à ces assises en relevant leur importance et leur impact sur la vie des Gabonais. «A l’issue des travaux, le Président de la République a annoncé des mesures à fort impact social dont la réalisation sera rendue possible par une enveloppe globale de 250 milliards de francs CFA sur trois ans, pour financer la politique sociale. Cette enveloppe va renforcer les dispositifs existants en ce qui concerne par exemple les aides directes et la mise en place de nouveaux dispositifs, notamment la création d’un Fonds pour le micro-crédit qui servira au financement des activités génératrices de revenus», a-t-il expliqué.

Le conférencier n’a pas manqué de souligner que «cette enveloppe prend également en compte la restructuration du service public de l’emploi ainsi que le renforcement du Fonds d’Insertion et de Réinsertion (FIR). Elle vient ainsi en complément des politiques sociales engagées qui bénéficient déjà des financements». «A ce sujet, il faut rappeler que l’Etat avait déjà débloqué une enveloppe de 212 milliards de francs CFA depuis l’année 2012 dans le but de subventionner certains produits de première nécessité ; revaloriser l’aide à la propriété pour les agents publics ; assurer la gratuité de l’Eau et de l’Electricité aux gabonais économiquement faibles».

Au-delà de ces précisions le porte-parole de la présidence de la République a indiqué qu’au sortir de ces Assises sociales, le chef de l’Etat a engagé le gouvernent à mener des actions prioritaires dans le domaine de la santé, de l’emploi et du pouvoir d’achat.

En ce qui concerne le secteur de la Santé, l’on notera par exemple que Billie By Nzé a relevé l’instruction du président Ali Bongo ordonnant «la reprise dans les prochaines semaines de l’immatriculation de masse s’agissant des Gabonais économiquement faibles». «Il faut rappeler qu’à ce jour, ils sont au nombre de 480.000 contre 435.000 en 2012».

Entre autres annonces faites par le numéro un Gabonais dans le domaine de la santé, on ne manquera pas de relever, avec Billie By Nzé, le lancement de la prise en charge des agents du secteur privé par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) à partir du 1er juin 2014. Les immatriculations pour cette catégorie de personnes avaient démarrées et se poursuivent. A ce jour, a expliqué le porte-parole, on compte 180.000 salariés enrôlés, leurs cartes ont été éditées et seront distribuées dès le 1er juin 2014. «En résumé, la CNAMGS a enregistré 180.000 agents publics, 480.000 Gabonais économiquement faibles et 180.000 agents privés. Ce qui fait un peu plus de 800.000 assurés».

Une autre grande décision des Assises sociales du Gabon concerne la prise en charge à 100% pour les malades du cancer. Celle-ci concerne les médicaments à travers un mécanisme coordonné entre la CNAMGS et l’institut de cancérologie et s’étend aux examens médicaux dans les structures agréées par la CNAMGS. «Il faut indiquer qu’en 2013, il y a eu 400 personnes prises en charge à l’Institut de Cancérologie d’Agondjé. C’est un dispositif qui vient compléter un autre aussi lourd, celui des hémodialyses pris en charge à 100% par la CNAMGS s’agissant des Gabonais économiquement faibles, des agents publics et demain ceux du secteur privé», souligne Alain-Claude Bi Nzé qui rappelle en outre la prise en charge à 100% des premières 24 heures aux urgences lorsque le pronostic vital est engagé.

Abordant le sujet central de l’emploi, Billie By Nzé a rappelé la restructuration très prochaine de l’Office nationale de l’Emploi (ONE) pour l’adapter à la nouvelle donne. Cette réforme vise à améliorer son assise territoriale pour faire en sorte qu’elle soit présente dans les grandes villes, les villes moyennes et les villes à forte densité de chômeurs. La mesure vise notamment le recrutement à moyen terme de 1.000 agents dont une première vague de 500 personnes sera recrutée incessamment. On compte à ce jour, à l’ONE, un conseiller pour 12.000 chômeurs, d’où la nécessité de procéder à la restructuration. Il est enfin question de renforcer les ressources financières de l’ONE qui sont à ce jour à un milliard de francs CFA financées entièrement par le budget de l’Etat dont 80% sont affectés à son fonctionnement. Le renforcement du Fonds d’Insertion et de réinsertion (FIR) dont le budget actuel est de 200 millions avec un taux d’insertion qui dépasse les 70%. Ce budget va être porté à 10 milliards de francs CFA.

Pour ce qui est du renforcement ou de l’amélioration du pouvoir d’achat, le porte-parole a insisté sur la revalorisation des allocations familiales des Gabonais économiquement faibles qui passe de 4.000 à 5.000 francs CFA par enfant et par mois dès le paiement du mois de juin 2014. «Il est à souligner qu’en 2009, cette allocation était de 1.000 francs CFA par enfant et par mois. En la portant à 5.000 francs CFA par mois, cette allocation connait une augmentation de 500%», a-t-il précisé. Le paiement des prochaines allocations familiales, s’agissant des agents publics, va s’effectuer à la solde sur la base du fichier de la CNAMGS. Le fondement de cette mesure est d’encourager les parents, notamment les agents publics à faire immatriculer leurs enfants face au risque maladie. En effet, sur 189.376 enfants dont les parents touchent les allocations familiales en tant qu’agents publics, seuls 102.000 enfants sont immatriculées à la CNAMGS. Il y a donc près de 90.000 enfants qui ne sont pas assurés contre le risque maladie. Il faut retenir que le paiement des allocations familiales sur la base du fichier CNAMGS se fera à partir du mois d’octobre 2014.

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