spot_imgspot_img

Le Mosaap, un nouveau front élargi pour Ona Ondo

Société et CultureLassés des promesses et engagements du gouvernement non tenus vis-à-vis des partenaires sociaux depuis 2013, et déterminés à faire fléchir les autorités gabonaises quant à l’acquisition de certains avantages sociaux, les agents de l’administration publique réunis au sein de plusieurs centrales syndicales ont décidé de se coaliser autour d’un mouvement revendicatif pour contraindre Ona Ondo et son équipe à honorer à ses promesses.

À l’exemple de l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) qui fédère 12 organisations et structures syndicales, un nouveau collectif des partenaires sociaux de l’administration publique dénommé «Mouvement syndical des agents de l’administration publique» (Mosaap) vient d’être porté sur les fonts baptismaux avec des initiatives à la vitesse grand V.
Constitué autour de sept (7) centrales syndicales – le Syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public, (Synapap), le Syndicat autonome des personnels des affaires sociales (Sapas), le Syndicat des agents du secteur bâtiment et travaux publics (SASBTP), le Synpa, le Synap PME, le Sytrag et la Conasysed – le Mosaap se veut ponctuel avec mission d’amener le gouvernement Ona Ondo à satisfaire aux engagements pris lors des négociations gouvernement/partenaires sociaux en 2013.

Refusant de s’inscrire comme «prisonniers des centrales syndicales qui ont choisi d’être à la solde du gouvernement, en reléguant au second plan les revendications des travailleurs gabonais», les membres du Mosaap en tête desquels Chantal Mackossot, Aminata Ondo Mondogo, Pierre Mintsa, se sont annoncés le 26 mai 2014 à la Primature avec le dépôt d’un préavis de grève générale autour six (6) points de revendications, à savoir : la nouvelle grille salariale comportant l’augmentation du SMIG et du point d’indice; le paiement intégral des rappels ; la régularisation de toutes les situations administratives des agents de l’État ; l’enrôlement et la bancarisation au Trésor public des agents de la main-d’œuvre non permanente ; le paiement de l’allocation.

Cette annonce qui n’augure rien de bon pour le climat social gabonais déjà tendu avec la gestion des certaines grognes en sourdine, est pour les membres du Mossap une invite au professeur d’économie, chef du gouvernement, à passer la concrétisation de la parole donnée. Celui-ci devra en effet l’apprécier avec beaucoup d’intérêt et faire preuve de promptitude quant à la conduite de ce dossier. «Tant que les problèmes ne sont pas réglés, nous n’arrêterons pas de revendiquer nos droits. Nous appelons tous les agents de l’administration publique et autres gabonais à se joindre au Mosaap».

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES