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Port-Gentil : Le coût de la banane décourage

port-gentil-le-cout-de-la-banane-decourageLa banane semble être l’aliment le plus prisé des gabonais. A Port-Gentil, c’est la croix et la bannière pour s’en procurer en qualité et quantité, constate notre correspondant.

La difficulté de se ravitailler en banane n’est pas propre aux seuls consommateurs, les commerçants font aussi face à la cherté de la banane. Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer les bousculades dans les ports lors des arrivées des bateaux et des pirogues. Chantal Minkué, commerçante retrace son choix de travailler à l’ancien port : «Nous vendons au port parce que c’est là que nous déchargeons les marchandises ».

La flambée des prix de la banane peut aussi s’expliquer par cette situation le lieu de ravitaillement. Les prix oscillent entre 3000frs et 10000 frs auprès des grossistes au port-môle de Port-Gentil. Ces prix changent dans les marchés de détails. Le même régime peut être revendu à 15000frs voire un peu plus. Trouver un bon tas de banane, l’acheteur devrait débourser au moins 2000frs pour 4 doigts.

Certains commerçants de gros dénoncent l’absence d’un entrepôt pour stocker les produits agricoles et, les pertes sont quotidiennes ; « nous restons avec des quantités de bananes invendues parce que les détaillants et consommateurs refusent la banane très mûre » se plaint Viviane, commerçante à la Balise. Le coût élevé de ce produit serait consécutif aux dépenses engendrées auprès des fournisseurs et des transporteurs, ce que tente de comprendre, Melle Imandza Migueli, une cliente rencontrée au marché Josaphat au 1er arrondissement de Port-Gentil. En effet, les vendeurs essaient de majorer pour se faire des bénéfices après toutes les tracasseries de terrain. La banane est l’un des produits très apprécié dans la localité au-delà de sa cherté.

Le prix est fonction des périodes d’abondance ou de raréfaction sur les marchés de la ville. Les portgentillais interpellent le gouvernement à doter la Compagnie nationale de navigation intérieure (CNI) d’autres bateaux pouvant entraîner une baisse réelle des produits agricoles. Autre suggestion en direction de l’hôtel de ville : la création d’un marché banane à l’exemple de celui de Libreville afin de faciliter l’approvisionnement en qualité et quantité suffisantes à portée du citoyen moyen.

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