Le 1er camp jeunesse de la Croix-Rouge gabonaise s’est achevé samedi dernier à Lambaréné en présence de Sylvia Bongo Ondimba, la marraine de l’institution. Une expérience nouvelle et un succès inattendus.
Plus que la remise des diplômes et tableaux d’honneur aux meilleurs jeunes volontaires, l’image des dizaines de jeunes en pleurs, refusant de se séparer au moment d’embarquer pour le retour à la maison après une semaine de communion et de riches expériences, reste celle qui a certainement marqué les esprits.
C’est en effet à partir de dimanche que les jeunes volontaires ont commencé à quitter Lambaréné, emportant avec eux des souvenirs d’une semaine riche en activités, en rencontres et en témoignages. Mais en fait c’est bien la veille que le camp de jeunesse a pris fin.
Pour la boucle, Sylvia Bongo Ondimba a elle-même fait le déplacement. Une surprise pour les jeunes qui ont embarqué la Première dame dans leur ambiance de fête. La présidente d’honneur de l’institution s’est littéralement laissé emporter par la joie communicative de ces jeunes qui ont renouvelé leur engagement humanitaire. Sylvia Bongo Ondimba qui s’est personnellement investie pour ce camp comme elle l’a fait d’ailleurs pour d’autres activités au cours de l’année a rappelé à chacun des participants à quel point il est nécessaire de donner du temps, des forces et de la place aux autres, dans les situations les plus chaotiques comme dans les cas les moins douloureux.
«Les jeunes ne sont pas compliqués mais ce qu’il nous faut c’est un peu plus d’attention», ont lancé les jeunes à travers la voix du plus jeune d’entre eux qui n’a que 12 ans. Son engagement dans la CRG témoigne parfaitement de ce qu’il n’y a pas d’âge pour servir les causes justes et humaines.
Le 1er camp de jeunesse de la CRG a rassemblé 500 jeunes volontaires de tout le Gabon dans la ville de Lambaréné où vécut Albert Schweitzer qui partageait les mêmes valeurs et les mêmes aspirations pour l’humanité que la célèbre institution d’origine suisse. Les jeunes volontaires ont reçu de nombreuses formations sur l’environnement, le leadership, la citoyenneté, le volontariat, etc. Mais il y avait aussi pour eux des jeux, des spectacles et des visites dans la ville de Nkomb’Ademba ou roi Nkombé.
Plusieurs jeunes volontaires de France, Congo, Guinée-Equatoriale, Cameroun, Japon et Centrafrique étaient également de la partie. Cette participation étrangère a permis de renforcer le caractère melting-pot de ce camp jeunesse.