C’est un bien curieux sujet qui préoccupe ces derniers jours le délégué national de l’UJPDG et ses collaborateurs : l’accoutrement affiché pendant leur récente tournée est jugé peu responsable.
Loin de son engagement politique ou de ses prises de position, le délégué national de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) a récemment été confronté à une sorte de procès sur son accoutrement. Jugé peu responsable, le style vestimentaire de Vivien Amos Pea Makaga, semble faire tache. C’est du moins ce que lui reprochent nombre de ses détracteurs qui apprécient moyennement son allure plutôt décontractée. Lui qui souhaite apparaître comme «le catalyseur des causes des jeunes» pour en faire des leaders de la nation gabonaise, rappelle à cet effet la «Tribune des partis politiques» du quotidien L’union dans une récente livraison (n°11608).
Pour sa part, le «DN», comme aiment à l’appeler ses collaborateurs, se dit «très surpris par cette critique». «Pensez-vous que les responsables de l’UJPDG, y compris moi-même devraient s’habiller en costard pour aller parler aux jeunes dans les quartiers ou à l’intérieur du pays? Autrement dit, jugez-vous notre code vestimentaire inadapté à notre mission auprès de la jeunesse», demande-t-il. «Je m’adapte à l’environnement. Je ne peux pas imposer à des jeunes, en l’occurrence des adolescents, une tenue vestimentaire qui pourra créer des barrières entre nous», se défend-il, poursuivant : «Ce qui compte c’est le message et non en mettre plein la vue». Et d’asséner : «Personne n’a jamais mis de jeans déchiré dans mon équipe. Qu’on n’abuse pas non plus!», avant de souligner, un brin remonté contre ses pourfendeurs : «Si j’invite des jeunes dans un cadre conventionnel, à l’exemple de l’arbre à palabres contre la drogue ou la journée de l’entreprise, oui effectivement le code vestimentaire je l’impose et je montre l’exemple». Voilà qui est dit !
