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Football : Et le Gabon à l’Assemblée extraordinaire de l’UNIFFAC à Douala ?

Activité passionnément pratiquée par les jeunes, notamment en cette période de vacances, le football peut focaliser, une journée entière, l’attention d’un jeune qui ne se rend même plus compte de l’écoulement du temps.
Activité passionnément pratiquée par les jeunes, notamment en cette période de vacances, le football peut focaliser, une journée entière, l’attention d’un jeune qui ne se rend même plus compte de l’écoulement du temps.
Une assemblée extraordinaire de l’Uniffac s’est tenue le 30 août 2014 à Douala (Cameroun). Jusqu’ou ira le Gabon, hors-la-loi depuis 17 ans, avec un siège de secrétariat général presque clandestin ?

Alors que le siège du secrétariat général de l’Union des fédérations de football de l’Afrique centrale (Uniffac) est détenu par le Gabon, il se pose un problème avec l’accord de siège que les autorités nationales n’ont toujours pas délivré depuis 17 ans, mais aussi d’arriérées des cotisations et d’absence d’assentiment de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot). Toutes choses qui auraient, entre autres, entaché l’image du pays aux récentes assises de l’organisation à Douala, le 30 août dernier, auxquelles ont assisté le Cameroun, le Gabon (Jean-Félix Mba Nzé et le Général Robert Mangolo Mvoulou), la Guinée Equatoriale, le Tchad, la RCA et Sao Tomé-et-Principe.

A ce qu’il semblerait, Alban Mbougha-Nzé et Yanice Biloussa, collaborateurs du comité exécutif actuel de la Fegafoot se seraient retrouvés dans la rue, faute d’accréditation leur donnant accès aux travaux. A cette allure, il n’est pas exclu que le siège du secrétariat général de l’Uniffac en vienne à échapper au Gabon, si le Tchad ou le Cameroun poussent leurs intentions un peu plus loin ; surtout que le Gabon, n’ayant toujours pas délivré l’accord de siège favorisant l’installation du secrétariat général de l’organisation qu’il est censé abriter, la représentation locale de l’Uniffac se retrouve aujourd’hui dans un quartier populaire de Libreville presque mal famé, Atsibe ntsot.

A ce jour, seuls le Cameroun, le Congo, le Tchad et la Guinée Equatoriale s’illustrent en bons élèves ; les autres pays – Gabon, Sao Tome et Principe, RDC et RCA – mettent à mal la trésorerie de l’entité sous régionale avec l’accumulation des arriérés de cotisations annuelles qui devraient passer de 500.000 francs à 1.000.000 francs CFA par an et par pays. Toutefois, lors des derniers travaux de l’organisation sous-régionale à Douala, il a été noté que l’Equato-guinéen Domingo Mituy Edjang, brillamment élu en 2013 par ses pairs, se contente de dormir sur ses lauriers et ne fait pas du tout bouger les choses. On note que les compétitions sportives que devrait abriter son pays ne sont toujours que de vagues promesses.

L’Uniffac, qui devrait se doter dans un proche avenir d’un comité exécutif avec des points focaux dans chaque fédération, table à nouveau sur la révision de ses statuts qui devraient se conformer à ceux des instances faitières que sont la Caf et la Fifa.

Ainsi, sur le terrain rien ne marche comme l’auraient souhaité les férus du ballon rond d’une sous région qui a vu naitre un certain Issa Hayatou, président de la Caf. Le prochain rendez-vous de l’organisation est fixé aux 6 et 7 décembre 2014 à Douala au Cameroun pour une assemblée générale extraordinaire dont l’objectif visera l’amendement des textes. L’état stationnaire quoi…

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