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René Radembino Coniquet s’est éteint dans la nuit du 3 septembre

Coniquet1À 82 ans, le sénateur René Radembino Coniquet, par ailleurs ancien président du Sénat, est décédé le 3 septembre 2014, dans la soirée à son domicile à Owendo, dans la banlieue Sud de Libreville. D’une certaine manière, il faisait figure de sage dans le landerneau politique national.

Peu avant d’être élu Sénateur d’Owendo en 1997, René Radembino Coniquet avait exercé pendant près de vingt-cinq ans à la présidence de la République en qualité de secrétaire général de cette institution. A la différence de tous ses successeurs (Mamadou Diop, François Engongah Owono, Laure Olga Gondjout, Etienne Massard Kabinda), lui, il avait été élevé au rang et titre de ministre, puis ministre d’Etat. L’homme avait également cumulé de nombreux postes de PCA dans diverses entreprises parapubliques.

Appelé à décliner son curriculum vitae lors d’une interview accordée à Gabon Review en septembre 2012, il avait répondu : «Un curriculum vitae serait trop long. Je dirais que je m’appelle René Radembino Coniquet. Je suis né le 26 juin 1932 à Libreville, d’une mère Mpongwè, décédée, et d’un père Français, également décédé, qui ne m’a pas reconnu. Ce qui veut dire que je n’ai jamais été autre chose que Gabonais. J’ai exercé plusieurs fonctions. J’ai fait l’École des cadres supérieurs vers les années 50 et j’ai été à l’École nationale de la France d’Outre-mer (Enfom, aujourd’hui Institut des hautes études d’Outre-mer) autour de 1958, j’en suis sorti avec le Brevet d’administrateur civil. Puis est arrivé 1960, et de là, nous avons participé à la création du pays. Mais avant j’avais déjà travaillé dans l’administration, au niveau cadre moyen, à la Direction locale de la Police, m’occupant des problèmes d’immigration. Étant administrateur civil, j’ai assisté aux élections de l’Assemblée nationale, du président Léon Mba.

J’ai occupé des fonctions de directeur adjoint aux Finances, de préfet adjoint du Haut-Ogooué, de préfet de la Ngounié. Je suis arrivé à la Présidence de la République, sous le président Léon Mba, à la fin de l’année 1963. J’ai alors servi comme conseiller chargé des Affaires Africaines et Malgaches et en même temps comme Secrétaire général du conseil des ministres. En 1966 j’ai été nommé secrétaire général du gouvernement, toujours sous Léon Mba. En 1968, sous Omar Bongo, j’ai été nommé secrétaire général de la Présidence. Je suis d’abord entré au gouvernement en 1973 comme ministre d’État puis je suis revenu à la présidence de la République où j’ai été tour à tour Conseiller du président de la République et secrétaire général de la Présidence. Je suis resté à la Présidence jusqu’à ma retraite en 1994. J’ai été sollicité, en 1997, dans le cadre politique et j’ai été élu sénateur. Ce que je suis depuis lors et, pendant trois ans, j’ai été président du Sénat. Maintenant, je n’ai plus d’objectifs ou d’ambitions personnelles puisque je suis en train d’abandonner la politique active. Je ne la ferais certainement plus dans les années qui viennent.» Ainsi résumait lui-même sa vie celui que certains percevaient comme un grognard, un fort en gueule.

En 2012, au plus fort de la controverse autour de la prohibition de l’Union nationale (UN) et du débat pour la tenue d’une conférence nationale «souveraine» dans le Gabon d’Ali Bongo, il avait, sur ces mêmes pages web, laissé entendre : «il faut que le pouvoir réinstalle l’UN comme parti officiel. Parce qu’à mon avis, sa dissolution n’a pas de fondements pouvant la justifier. Parce que ce parti n’a rien fait, il n’a fait que prêter son siège ; le candidat qui a prêté serment est un candidat indépendant. D’un autre côté, une fois reconstitué, il faut que l’UN reconnaisse le pouvoir en place. On ne va pas continuer à vivre comme ça. Vous savez que si la politique ne va pas l’économie ne peut pas marcher et inversement. Omar Bongo l’avait bien compris lorsqu’il disait «faites-moi de la bonne économie, je vous ferais de la bonne politique». Donc, l’économie, la politique, la paix, la sécurité dans le pays sont importants pour régler aussi bien les problèmes économiques que les problèmes sociaux.» Ainsi parlait René Radembino Coniquet.

Il laisse une veuve et de nombreux enfants.

Exprimez-vous!

  1. QUEL LANGAGE VOULEZ QU’ON UTILISE?

    Jean Ping montre la Lune, on regarde son doigt!!!

    Radembino Coniquet René Secrétaire Général de la Présidence de la République pendant trente huit (38) ans dit simplement ceci en langage Bantou:

    Omar Bongo Ondimba est mort en fonction, Président de la République Gabonaise Chef de l’Etat pendant plus de quarante (40) ans. Donc Père de la Nation près d’un demi siècle! Les gabonais doivent pour cela, comme cela se fait dans notre « Tradition Bantou » faire impérativement le Retrait de « Deuil National » d’Omar Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise Chef de l’Etat. Et « Organiser la Grande Palabre » traditionnelle Africaine Bantou Kamite. Ce retrait de deuil qui se fera selon notre tradition permettra de vider tous les contentieux post-mortels, faire le bilan d’étape et fixer le Cap du Millénaire ((Constituante)) pour notre Pays et l’Afrique.

    « La Palabre Africaine »

    Nous sommes « Le Berceau de l’Humanité, le Flambeau des Nations et la Lumière de Civilisation ». L’Afrique en général et le Gabon en particulier doivent guider pour ce « Nouveau Millénaire » toute l’Humanité qui sombre dans le chaos civilisationnel Occident/Orient.

    Une Aurore Nouvelle a annoncé le dimanche 17 août 2014, l’Eveil de la Nouvelle République et l’Indépendance Réelle du Gabon et de l’Afrique.
    « UNITÉ – CONCORDE – FRATERNITÉ »

    L’Adhésion au mouvement « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT » est libre.
    (Les plus Grandes Victoires sont Pacifiques).
    Large diffusion
    « Le Patriote »
    Contact : 07364378/05226928

    Voir: L’avis de René Radembino Coniquet sur la conférence nationale souveraine
    http://gabonreview.com/blog/lavis-de-rene-radembino-coniquet-sur-la-conference-nationale-souveraine/

  2. « La Palabre Africaine »
    (Le Dialogue)

    Radembino Coniquet René Secrétaire Général de la Présidence de la République pendant trente huit (38) ans dit simplement ceci en langage Bantou :

    Omar Bongo Ondimba est mort en fonction, Président de la République Gabonaise Chef de l’Etat. Les gabonais doivent comme cela se fait dans notre « Tradition Bantou », faire le Retrait de « Deuil National d’Omar Bongo Ondimba » et « Organiser la Grande Palabre Traditionnelle Africaine Bantou Kamite ». Ce retrait de deuil qui se fera selon notre tradition permettra de vider tous les contentieux post-mortels, faire le bilan d’étape, dialoguer, écouter (Disumba, Melane, Mbieri, Abandji, Elombo, Ibwouiri, Fouanganga, Djobi, Missoko, Sengedia, Ngondet, Miyoba, Ndeya, Tao tao, Mboumba yi yano, Gnembe, Ivanga, Okoukoue, Mouiri Djobi Lumbu, Djembe) et fixer le Cap du Millénaire ((Constituante)) pour notre Pays et l’Afrique.

    Quelle direction doit-on prendre tous (Gabonais)?

    Le Gabon est un « Pays de Paix » qui s’exclu totalement de la tradition et de la civilisation du chaos imposée par l’Occident et l’Orient depuis 1980 ans. Il s’agit d’enjeux géostratégiques du millénaire. L’Afrique est le continent du Millénaire. C’est une lourde responsabilité.

    A 14 ans du millénaire tous les gabonais doivent s’assoir autour d’une table pour faire un bilan d’étape et fixer le Cap. On ne peut plus gérer le Gabon et l’Afrique sous le prisme de l’occident et de l’orient. Le Gabon et l’Afrique doivent se construire en Gabonais et en Africain, comme le France qui se construit en français, la Chine en chinois, l’Angleterre en anglais etc…

    Une Aurore Nouvelle a annoncé le dimanche 17 août 2014, l’Eveil de la Nouvelle République et l’Indépendance Réelle du Gabon et de l’Afrique.

    Pour l’avenir de nos enfants et nos petits enfants.

    « UNITÉ – CONCORDE – FRATERNITÉ »

    Nous sommes « Le Berceau de l’Humanité, le Flambeau des Nations et la Lumière de Civilisation ». L’Afrique en général et le Gabon en particulier doivent guider pour ce « Nouveau Millénaire » toute l’Humanité qui sombre dans le chaos civilisationnel Occident/Orient.

    Cet acte Patriotique doit se faire dans l’Ordre et la Discipline.
    « Montrons l’Exemple ».

    « ÇA DOIT SE FAIRE MAINTENANT »
    (Les plus Grandes Victoires sont Pacifiques)
    Large diffusion
    « Le Patriote »
    Contact : 07364378/05226928

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