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Banque Mondiale : «L’économie gabonaise reste dépendante du pétrole»

petroleLe rapport de la Banque Mondiale sur la diversification et la compétitivité des exportations au Gabon a été présenté le 10 septembre dernier en présence du Premier ministre, Daniel Ona Ondo.

Devant un parterre d’invités dont le directeur de la Banque mondiale pour le Gabon, Gregor Binkert, le Premier ministre a ouvert les travaux d’un atelier qui doit permettre d’apprécier les avancées et les manquements de l’économie gabonaise. Dans le rapport sur la diversification et la compétitivité des exportations au Gabon présenté par Rick Emery Tsouck Ibounde, économiste principal, et Akiko Suwa-Eisenmann, consultante, tous deux à la Banque mondiale, il a été noté que «les efforts de diversification ne sont pas encore parvenus à réduire la dépendance de l’économie gabonaise à l’égard du pétrole. Ce qui continue à exposer le pays à plusieurs risques que le gouvernement tente de limiter à travers une stratégie de diversification des exportations basées sur trois principaux instruments». En clair, si en 2011, économie gabonaise dépendait encore à 80% du pétrole, des mesures telles que l’interdiction d’exportation du bois en grumes, la création de zones économiques spéciales ou l’assistance aux PME devraient favoriser la transformation locale et attirer l’investissement direct étranger (IDE). D’entrée, le rapport souligne que le potentiel d’exportation du Gabon est inexploité, au regard du capital et du travail disponible.

D’ailleurs, des recommandations ont été faites pour améliorer les performances de l’économie gabonaise. Globalement, elles vont dans le sens du développement des capacités de production nationale et de l’amélioration du climat des investissements. Autrement dit, le rapport recommande d’améliorer la qualité et réduire le coût des services d’infrastructures et de l’énergie; améliorer la qualité des ressources humaines; renforcer le cadre réglementaire et institutionnel de la promotion des exportations; créer un environnement des affaires équitable et transparent. De façon plus détaillée, ce rapport parle du développement de plateformes logistiques à Libreville et Ndjolé, de la création d’un comité de pilotage de la facilitation de la logistique avec la mise en place d’un guichet unique électronique à l’importation. Bien entendu, la construction et l’entretien des routes est aussi une préoccupation mise en exergue par ce rapport.

Par ailleurs, le rapport recommande la suppression des redevances du Conseil gabonais des Chargeurs et autres prélèvements qui ne sont pas justifiés par une réelle valeur ajoutée à l’import-export, le développement des programmes favorisant un effet d’entraînement de la ZES de Nkok sur les PME locales et le suivi et l’évaluation des exportations, ainsi que l’évaluation de leur viabilité à long terme.

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