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La Conasysed durcit le ton

CONASYSEDÀ l’issue de son assemblée générale du 8 octobre dernier, la Convention nationale des syndicats de l’Education nationale (Conasysed) a décidé de poursuivre sa grève générale.

La décision était quasiment prévisible. Mais soucieux de s’assurer de la légitimité de leurs actions, les membres du bureau de la Conasysed se sont donné rendez-vous à l’école Martine Oulabou. Là-bas, ils ont unanimement décidé de poursuivre le mouvement de grève entamé depuis plus d’une semaine déjà. Assimilant le nouveau ministre de l’Education nationale à son lointain prédécesseur aujourd’hui garde des Sceaux, les enseignants estiment que la volonté d’Ida Réténo Assénouet d’ouvrir un dialogue permanent et constructif avec les partenaires sociaux relève d’un simple simulacre. D’où le pseudonyme de «Moundounga 2» qui lui a tout de suite été accolé. «Nous avons été déçus par le nouveau ministre de l’Éducation nationale qui nous a confirmé qu’elle ne maitrise rien du dossier et qu’elle n’a aucune volonté à nous aider. Elle nous a démontré qu’elle n’a ni le profil, ni la compétence, ni les qualités pour conduire aux destinés de l’école gabonaise», a déclaré le délégué administratif de la Conasysed.

Selon Marcel Libama, sur l’ensemble des revendications, seul le point relatif à l’octroi des «postes budgétaires pour près de 2000 enseignants du pré-primaire en poste depuis 15 ans et qui ne perçoivent à ce jour que 80 000 francs en guise de pré- salaire», a pu être effleuré par Ida Réténo Assénouet au cours de leur entretien. Le reste n’a suscité aucun intérêt de sa part. De la construction des 400 salles de classes promises par le président de la République au paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) en passant par la suspension immédiate de la transformation des écoles primaires en Collèges d’enseignement secondaire, aucun de ces points jugés essentiels n’a été traité.

Les leaders de la Ligue estudiantine des droits de l’homme se sont joints également aux membres de la Conasysed pour leur exprimer leur reconnaissance pour avoir intégré les revendications de l’«Etudiant» au cahier de charge des enseignants. «Aujourd’hui nous savons que nous ne sommes pas seuls dans notre combat et pour cela nous nous engageons à vos côtés pour que triomphent la justice et l’État de droit», a lancé Aimé Martial Obiang, l’un des 9 étudiants exclus des universités francophones. Ça promet….

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