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Les beaux yeux du Gabon pour «la Tapageuse»

Le patrouilleur «La Tapageuse». Patrouilleur type P400 La Tapageuse © opex360.com
Le patrouilleur «La Tapageuse». Patrouilleur type P400 La Tapageuse © opex360.com
Après 25 ans de service actif entre Cherbourg, Tahiti et les îles de Polynésie, et son retrait des eaux en 2012, ce patrouilleur pourrait démarrer une seconde vie dans les eaux du Gabon.

Initialement annoncé pour les Philippines qui avaient marqué leur intérêt pour l’acquisition du navire, le patrouilleur de 55m pourrait prendre la direction du Gabon qui s’intéresse aussi à lui et souhaite l’obtenir par le mécanisme de l’offre publique de vente (OPV), selon une information de lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr, qui précise qu’aucune annonce officielle n’a encore été faite.

Construit par les CMN de Cherbourg en 1988, la Tapageuse, 10ème et dernier patrouilleur P-400 a été retiré du service en 2012, pour être désarmé. Le 30 novembre 2013, il a été racheté par Piriou Naval Services, la branche réparation navale de Piriou, pour être refondue puis revendue. La Tapageuse a alors rejoint Concarneau où elle a été remise en condition. C’est un bâtiment fiable et robuste, capable de conserver une vitesse élevée par mer formé et doté d’une grande endurance. Il dispose d’une grande capacité de transport : un poste de 20 passagers et 2 soutes marchandes totalisant 35 m³. Sa vaste plage arrière permet des hélitreuillages ou des embarquements de matériels en pontée. Son armement est adapté à ses missions.

Au cours de ses 25 années d’activité, le navire a accompli 140 missions, parcouru quelque 600 000 miles nautiques, soit 27 fois le tour de la Terre, connu 22 commandants et 350 membres d’équipage.

En proie au piratage maritime dont un acte retentissant a été noté en juillet 2013 – avec le détournement du Cotton, un navire battant pavillon maltais -, mais également exposé à la pêche illégale, aux menaces sur ses puits de pétrole et ses forêts, le Gabon, après avoir passé un accord de partenariat avec Telespazio, la société franco-italienne de services spatiaux, pour lutter contre tous ces trafics illégaux et protéger ses ressources naturelles, devrait logiquement équiper sa défense nationale de moyens permettant de surveiller ses 800 km de façade maritime. En ce sens, l’acquisition de la Tapageuse serait un plus.

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