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Apres Péan, un autre Pierre y va de son couplet

Le Pr Pierre-André Kombila. © 2.cslaval.qc.ca
Le Pr Pierre-André Kombila. © 2.cslaval.qc.ca
Il s’agit de Pierre-André Kombila, premier Gabonais à avoir obtenu le grade de Professeur agrégé des universités françaises, cardiologue et homme politique, qui demande que soit réalisé un test ADN pour dissiper toutes les rumeurs.

Selon cet opposant au régime d’Ali Bongo, «des recherches effectuées à Brazzaville où il dit être né, et à Nantes où sont gardés les actes d’état-civil des ressortissants des anciennes colonies françaises, n’en ont relevé aucune trace ; la confection d’un acte de naissance visiblement trafiqué ne vient qu’appuyer cette opinion ; il existe une procédure imparable qui peut mettre tout le monde d’accord : l’analyse de l’ADN». Dans une interview accordée à l’hebdomadaire La Loupe paru mardi dernier, le leader du Rassemblement national des Bûcherons (RNB) ajoute que la sortie médiatique de Pascaline Mferri Bongo de dimanche dernier, montre que la famille Bongo est en train de paniquer parce qu’ils savent que les Gabonais sont «en train de s’organiser pour leur demander des comptes».

Pierre-André Kombila, ancien séminariste, ajoute dans son couplet que «l’affaire est gravissime, parce qu’elle concerne le respect de la Constitution». Pour lui, «il s’agit d’un viol délibéré de la Loi Fondamentale ; ce qui révèle un manque total de conscience nationale». De tels propos ont visiblement pour but d’appuyer les écrits de Pierre Péan.

Pour dissiper tous les malentendus et toutes les incertitudes, le président de la République doit donc monter au créneau et éclairer l’opinion. Lorsqu’un faisceau de présomptions pointent dans un certain sens, il y a lieu, pour le principal concerné, de rétablir la vérité, de dire en tout cas sa part de vérité. Il le sait lui-même, les doutes sur sa filiation à Albert Bongo et à Joséphine Kama sont nés ou se sont amplifiés – c’est selon – depuis la confection, par William Akassaga, alors maire du 3ème arrondissement, de l’acte de naissance ayant servi à son dossier de candidature pour l’élection présidentielle de 2009. A l’évidence, les déclarations de Pascaline Bongo Ondimba, au nom de la famille, ou celles de Paulette Ayo Mba au nom de la famille Léon Mba, se révèlent insuffisantes. Il lui faut, à présent, prendre la parole et parler au peuple.

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