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La CVRO, un outil pour le suivi de la fourniture en eau et électricité

Désiré Guedon et un aperçu du comité de pilotage de la CVRO, le 13 novembre 2014. © Gabonreview
Désiré Guedon et un aperçu du comité de pilotage de la CVRO, le 13 novembre 2014. © Gabonreview
Créée au sein du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, la Cellule de veille sur les risques opérationnels (CVRO) a tenu, le 13 novembre dernier, sa première réunion officielle.

Instituée au sein du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, en septembre, la «Cellule de veille sur les risques opérationnels (CVRO)» dont le comité s’est réuni autour de Désiré Guedon, le 13 novembre dernier, a traité de la situation générale de l’exploitation en eau potable et en électricité dans la province de l’Estuaire et à l’intérieur du pays.

Si la rencontre portait également sur la présentation de cette entité encore peu connue des populations, le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques estime qu’elle devrait être d’un apport non négligeable au fonctionnement du département dont il a la charge. La CVRO, a-t-il annoncé, ira «immédiatement sur le terrain pour faire la prospective opérationnelle des moyens de production et pour la continuité du service public en eau et en électricité» pour le bien des usagers. «En moment de crise, ajoute-t-il, elle sera chargée d’échanger avec les exploitants du secteur, en vue d’identifier les problèmes ayant conduit à ladite crise, toute en identifiant les actions à mener pour concourir à la régularisation de la situation.»

Ainsi, chargée d’identifier les risques opérationnels en matière d’eau potable, d’énergie électrique et des techniques nucléaires sur l’ensemble du territoire, la CVRO a pour mission de prévenir ou remédier aux interruptions de service. Pour son secrétaire technique permanent, Célestin Obame Sima, elle agit comme un outil à part entière du ministère, dont le lieu d’action est le terrain et dont le but principal est de gérer les risques opérationnels par la prévention et la proposition d’actions correctives. De même, la cellule, qui s’est déjà illustrée lors du black-out du 22 octobre, en allant sur le terrain constater les raisons de la longue coupure d’électricité, devrait permettre d’améliorer les conditions en matière de fourniture en eau et en électricité au Gabon. De fait, elle apparaît comme une sorte de contre-expertise aux différents opérateurs parmi lesquels la SEEG.

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