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Ali Bongo Ondimba : « La rue ne saurait être le lieu d’expression et de résolution de nos problèmes

Ali Bongo Ondimba, le 17 novembre 2014 à Libreville. © facebook.com/MichelOgandaga
Ali Bongo Ondimba, le 17 novembre 2014 à Libreville. © facebook.com/MichelOgandaga
Le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba s’est entretenu lundi 17 novembre avec les partenaires sociaux. Au sortir de cette rencontre, le chef de l’Etat a ordonné des mesures fermes sur des dispositions qui tendent à réformer en profondeur l’administration publique tout en rappelant qu’un bon revenu rime avec un rendement positif auprès de l’administration, d’où l’instauration de la Prime d’Incitation à la Performance (PIP).

« La rue ne saurait être le lieu d’expression et de résolution de nos problèmes » tel était le message du président de la République, Ali Bongo Ondimba, à l’endroit des partenaires sociaux lundi 17 novembre au palais présidentiel de Libreville.

Selon le chef de l’Etat, il n’est pas normal de revendiquer une prime alors que les hôpitaux, les écoles et les administrations sont abandonnés.

« Je n’accepte pas que l’on ferme les hôpitaux, qu’on laisse mourir nos compatriotes au motif que l’on n’a pas touché sa prime ou que celle-ci n’a pas été augmentée. Je n’accepte pas non plus que pour les mêmes motifs, l’on ferme les écoles par des grèves intempestives et illégales. Le premier devoir de l’administration est d’appliquer les lois et règlements de notre pays. Elle ne saurait donc les fouler et agir dans l’inégalité », a renchéri le chef de l’Etat au regard de nombreuses grèves et manifestations enregistrées depuis plusieurs semaines dans la capitale gabonaise et dans certaines villes de l’intérieur du pays.

« Nos enfants, nos malades ne sauraient continuer à être pris ainsi en otage, je rappelle que le contrat qui lie l’agent public à l’Etat réside dans la satisfaction pleine et entière des usagers » a-t-il précisé.

Selon cette logique, Ali Bongo Ondimba a tenu à rappeler aux partenaires sociaux, qu’aucune administration n’est au dessus de l’autre, raison pour laquelle les primes, les gratifications et autres avantages sont équitablement réparties dans toutes les administrations. « Il n’y a aucune administration plus importante que toutes les autres. Chacune a son rôle à jouer », a-t-il martelé.

« Il ne se passe pas un jour sans que je ne reçoive des demandes de maintien en activité, dans le seul but de continuer à percevoir un salaire, quand bien même la raison et l’âge militeraient pour que les intéressés bénéficient d’un repos bien mérité » a-t-il ajouté.

A ce sujet, le chef de l’Etat dans la recherche d’une administration moderne et compétitive a sollicité la mise en place d’un bon système de pensions qui passe par un bon niveau de rémunérations.

Avant de clore son propos, le chef de l’exécutif a commandé au gouvernement de créer un cadre de gestion adéquat sur la situation de la main d’œuvre non permanente très souvent méprisée au sein de l’administration publique et qui serait élargie aux agents auxiliaires de l’administration, aux chefs de cantons, de quartiers, de regroupements, de villages et aux secrétaires cantonaux.

Face à ces nombreux dossiers, le chef de l’Etat a donc invité le chef du gouvernement à réunir l’ensemble des parties concernées pour la mise en place d’un cadre de concertation en vue de l’ouverture dès ce mardi 18 novembre, des négociations collectives globales dans les secteurs privés et publics.

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