
Au stade de l’Amitié, où les sinistrés ont été recueillis après la chaîne de solidarité formée tout de suite autour d’eux, l’heure était hier aux pleurs et à la peur du lendemain. D’autant que ces victimes, hébergées sous une tente mise gracieusement à leur disposition par l’entreprise ASMG (Aménagement & services multitechniques Gabon), sous la sollicitation expresse des autorités municipales d’Akanda, affirment avoir tout perdu lors du passage des eaux.
Selon le directeur général de ASMG, Roland Guynet, lui-même voisin du quartier sinistré, les inondations de lundi seraient dues à une urbanisation sauvage, qui s’expliquerait par la déforestation effectuée dans la zone que tout le monde sait pourtant marécageuse. Cette déforestation a été suivie d’un remblayage du site, puis de la construction d’un immeuble qui occasionne un débordement des eaux lors d’importantes averses.



