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Quid de l’urbanisation de Libreville ?

Scène d’inondation très récente à Libreville. © Facebook/Infos Kinguélé/Eddybigboss
Scène d’inondation très récente à Libreville. © Facebook/Infos Kinguélé/Eddybigboss
La pluie qui s’est abattue sur la capitale en début de semaine a entrainé des inondations, notamment dans la commune d’Akanda, remettant ainsi sur le tapis la question de l’urbanisation.

Le début de la semaine a failli être dramatique pour les habitants de la majorité des quartiers de Libreville, les averses y ayant entrainé des inondations. De Nzeng-Ayong, à Plein-Ciel en passant par Oloumi, Akébé, la Sablière ou Agondjé, des maisons ont été inondées et des routes noyées. Il a fallu l’intervention des forces françaises au Gabon, des sapeurs pompiers et des secouristes de la Croix-Rouge gabonaise pour éviter le drame du côté du stade de l’Amitié. Dans cette zone, des personnes ont été prisonnières des eaux alors que d’autres se sont réfugiées sur les toits puisque ne pouvant être évacuées que par des embarcations. D’où cette «opération de sauvetage de l’armée française, sollicitée par le chef de cabinet du ministre de la Défense» qui a, lui, été contactée par une personne ayant requis l’anonymat. Les militaires français, appelés à la rescousse, ont donc utilisé des jet-ski, kayaks et un hélicoptère pour évacuer les populations.

Dans les autres quartiers, les populations n’avaient pas d’autres choix que de subir ces averses. A Plein ciel, dans le 4e arrondissement, par exemple, les habitants ayant perdu des biens ont barré la route pour protester contre ces inondations dues, selon eux, à l’arrêt des travaux d’assainissement. Comme on peut s’attendre en pareilles circonstances, une réunion relative à ces inondations s’est tenue à la présidence de la République. Si rien n’a encore filtré de celle-ci, on peut présager qu’il s’est certainement agi de voir comment aborder la question des inondations dans le futur.

Partant du principe que l’urbanisation est «un phénomène démographique se traduisant par une tendance à la concentration de la population dans les villes», l’on note que cette concentration doit se faire en tenant compte des règles et normes devant permettre d’éviter des catastrophes. Car, non maitrisée, la concentration de la population entraine de facto l’anarchie. La plupart des villes africaines, notamment d’Afrique francophone, connaissent une croissance tous azimuts. Ce qui entraine des installations anarchiques, la promiscuité, les maladies dues aux écoulements et déversement des eaux usées dans la nature… C’est donc dire qu’il faut revoir le plan cadastral des quartiers de Libreville, élaborer de réels systèmes d’évacuation d’eau. Pour tout dire, il y a nécessité de revoir la copie en ce qui concerne l’urbanisation des villes du pays.

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