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Menaces en tout genre sur le Front de l’opposition ?

front-uni-de-lopposition-gabonAffirmant devoir mener à terme le combat pour la «libération du peuple gabonais», les leaders du Front de l’opposition disent être victimes de filatures, écoutes téléphoniques ou menaces de mort, qui n’entraveront en rien leur détermination.

Chaque jour qui passe, le climat politique devient de plus en plus lourd, pesant voire tendu. A la veille de leur sortie à Port-Gentil, les leaders du Front de l’opposition pour l’alternance affirment être victimes d’intimidation en tout genre. Dans une déclaration publiée le 21 novembre courant, ils affirment que «la présidence de la République, affolée, se démène pour faire arrêter les personnalités politiques du Front sous des allégations les plus fallacieuses. Notamment, à l’encontre de Luc Bengone Nsi, Jean Eyeghe Ndong, Zacharie Myboto, Jean Ping, Jacques Adiahenot, Pierre Amoughe Mba». Ces personnalités disent, en outre, être victimes d’écoutes téléphoniques, filatures et même de menaces de mort.

Concrètement, ce regroupement de personnalités de l’opposition fait mention d’une «opération visant à les arrêter sous prétexte de trafic d’armes, d’explosifs, de drogue», notamment. Qu’à cela ne tienne, le Front entend bien aller jau bout de son combat, à savoir : la «libération du Gabon des mains du faussaire doublé d’un usurpateur». Il compte, à cet effet, sur l’adhésion d’autres formations politiques à ce mouvement, qui «regroupe aujourd’hui des centaines de milliers de Gabonais qui se reconnaissent dans cet appel».

Contre vents et marées, le Front de l’opposition pour l’alternance réaffirme donc son engagement dans «le processus de libération du peuple gabonais», «en marche depuis le jeudi 13 novembre à la suite de la demande d’une inscription de faux en écriture publique présentée au président du tribunal de première instance de Libreville et visant un acte de naissance établi le 29 mai 2009 au 3ème arrondissement de Libreville». Cette plainte demande au juge de «dire le droit et de constater que cet acte présente en ses mentions des énonciations fausses et, en conséquence, le déclare nul et de nul effet».

La Front de l’opposition pour l’alternance souligne que la procédure se poursuit par une requête en inscription de faux en écriture publique visant à «demander au même juge d’assigner Ali Bongo Ondimba et de déclarer faux l’acte de naissance inscrit en faux en écriture publique». «Cette démarche sera nourrie prochainement par de nouvelles initiatives judiciaires», ajoute le Front, qui estime que le Gabon se voulant un Etat de droit, «il n’y a aucune raison que des crimes politiques, rituels, des détournements massifs des deniers et des biens publics se poursuivent au vu et au su de tous sans que la justice ne s’en auto saisisse pour dire le droit».

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