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Myboto au centre d’une marche de soutien à Ali Bongo dans le Haut-Ogooué

Aperçu de l’ampleur de la marche de Franceville, le 30 novembre 2014. © Gabonreview
Aperçu de l’ampleur de la marche de Franceville, le 30 novembre 2014. © Gabonreview
Le week-end qui s’achève a été mouvementé dans la province du Haut-Ogooué où l’on a enregistré deux marches en soutien à Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise.

Les populations de la province du Haut-Ogooué se sont jointes aux hiérarques du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), natif de cette région du Gabon, le samedi 29 et le dimanche 30 novembre 2014 pour manifester leur soutien à Ali Bongo Ondimba après la sortie du livre de Pierre, «Nouvelles Affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon» qui met en doute la filiation officielle de l’actuel président du Gabon.

Pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme cabale contre leur fils, frère et président de la République, tous les onze départements de la province du Haut-Ogooué ont été mis à contribution. Après Moanda qui a réunis sa population pour une marche, samedi, le tour est revenu à Franceville où la population est sortie en masse. En procession, et sur plus d’un kilomètre, elle a marché aux côtés des leaders politiques de cette province à l’instar de Léonard Andjembé, Mathias Otounga, Christian Magnagna, Ali Akbar Onanga, Jean-Pierre Oyiba, Magloire Ngambia, Alice Bikissa Nembe, Vivien Péa Makaga, entre autres, en chantant des refrains acquis à la cause de leur «fils». Ici comme à Moanda, il a été question de rappeler aux uns et aux autres et notamment aux leaders de l’opposition et à Pierre Péan qu’Ali Bongo Ondimba est «le fils d’Omar Bongo Ondimba, un fils du Haut-Ogooué et par conséquent Gabonais».

Sur la place de l’Indépendance de Franceville où se sont acheminés les marcheurs, Jean Pierre Oyiba a salué la solidarité affiché par le Haut-Ogooué à l’endroit du chef de l’Etat après ce qu’il considère comme «une campagne de dénigrement de la part de certain compatriotes à cours de projets politique pour notre pays le Gabon». «Comment ceux-là qui nous ont appris à mieux nous comporter, à mieux nous tenir, à savoir quoi dire lorsqu’on est en public et famille, peuvent-ils se permettre aujourd’hui de dire le contraire de ce qu’ils nous ont appris, de ce qu’ils nous ont enseigné hier. Se sont-ils trompé ?, Par quoi sont-ils habités ?», s’est interrogé Jean Pierre Oyiba indexant Zacharie Myboto, l’un des leaders de l’opposition gabonaise. «Comment ne pas vous inviter à la vigilance lorsque ce sont ceux qui nous enseigné, lorsqu’il y a parmi eux un digne fils de cette province. Ya Zack, on le reconnait plus. Parce que ce n’est pas ce qu’il nous appris. Ne vous laissez pas distraire. Ensemble, disons non», a-t-il déclaré en invitant Ali Bongo à garder le cap.

Ali Akbar Onanga a simplement corroboré le propos de son prédécesseur en indiquant que le «Haut-Ogooué n’a qu’un seul chef : Ali Bongo Ondimba». Il a également souligné que quiconque s’en prenait au chef de l’Etat trouverait le peuple altogovéen sur son chemin. «Envoyons un message à ces gens par ce qu’ils nous ont provoqué. Ils ne se sont pas attaqués à Ya Ali sur le domaine politique. On aurait pu laisser les choses se faire, mais ils l’ont attaqué sur une valeur fondamentale : la valeur de famille. Nous sommes rassemblés ici pour leur renvoyer le message suivant : ce n’est pas Ali Bongo Ondimba qui est le problème pour eux. Ils sont en train d’insulter la mémoire d’Omar Bongo Ondimba qui leur a tout donné (…) tous ces gens étaient avec Omar Bongo Ondimba lorsqu’il était vivant, mais ils n’ont pas osé venir lui dire non Ali n’est pas son fils», a-t-il déclaré avant de s’en prendre lui aussi à Zacharie Myboto dont le nom figurait sur des pancartes brandies par des jeunes et sur lesquelles l’on pouvait lire «Zacharie Myboto dégage !», «Zacharie Myboto sans toi Ali avance» ou «Myboto petit Congolais» ou encore «Zacharie Myboto traitre jusqu’au bout».

«Nous avons honte, ici dans le Haut-Ogooué, de voir que Zacharie Myboto plus proche collaborateur parmi les collaborateurs, parent de premier degré, parent de première heure d’Omar Bongo Ondimba ose sortir à la face du monde pour dire qu’Ali Bongo n’est pas le fils d’Omar Bongo Ondimba», a-t-il déclaré en mettant Zacharie Myboto au défi de venir dans le Haut-Ogooué dire qu’Ali Bongo Ondimba n’est pas le fils d’Omar Bongo.

De Lekabi Lewolo, Lekoni Lekori, La Mpassa, Okondja, Djouri Agnili, Bayi Bricolo, Bongoville, Ngouoni, entre autres, les populations sont venues arborant des tee-shirts à l’effigie d’Ali Bongo Ondimba. Comme à Moanda, elles ont marché présentant des pancartes portant des messages à l’encontre de ceux qui mettent en doute les origines d’Ali Bongo Ondimba. «Stop, touche pas à mon président», était l’un des messages les plus lus sur les banderoles.

Trois motions de soutien ont ainsi été lues. D’abord par la représentante de femme, Virginie Lekouta, ensuite par le représentant des jeunes, Lionel Loutou et, enfin, par le vénérable sénateur, Léonard Andjembè représentant les notables.

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