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La preuve par 2 du «parjure» d’Ali Bongo ?

Paul-Marie Gondjout, le 3 décembre 32014 à Libreville. © Gabonreview
Paul-Marie Gondjout, le 3 décembre 32014 à Libreville. © Gabonreview
Fondateur du mouvement «Article 10 : Ali Bongo bouge de là», Paul-Marie Gondjout a présenté, le 3 décembre à Libreville, deux «preuves intangibles» qui confirmeraient les doutes sur les origines du chef de l’Etat.

Très actif ces derniers jours, le mouvement «Article 10 : Ali Bongo bouge de là» ne pouvait être en reste après la publication par notre confrère Le Monde, le 2 décembre dernier, d’un acte de naissance censé être celui d’Ali Bongo. A la faveur d’un point-presse tenu le 3 décembre à Libreville, le porte-voix de ce mouvement s’est prononcé sur ce document «provenant de la mairie de Brazzaville et qui aurait été établi par l’adjoint au maire de l’époque, Dominique Ngalakanda».

Paul-Marie Gondjout brandissant un document en provenance du service central de l’état civil de Nantes en France. © Gabonreview
Paul-Marie Gondjout brandissant un document en provenance du service central de l’état civil de Nantes en France. © Gabonreview
A l’analyse de cet acte de naissance, Paul-Marie Gondjout dit observer de nombreuses invraisemblances. Tout d’abord, le document aurait été établi le 10 février 1959 à 11 heures suite à la déclaration de naissance que serait venu faire Albert Bongo, le père de l’intéressé qui serait né à 1 heure 45, le 9 février 1959. Or «selon les dires enregistrés de Joséphine Kama, elle avait fui l’hôpital après l’accouchement à cause des émeutes de Brazzaville, et que son mari, qui n’avait pu assister à l’accouchement pour des raisons professionnelles, les avait cherchés pendant deux jours», a-t-il affirmé, avant de se demander comment expliquer que le père soit allé faire un acte de naissance le lendemain d’un accouchement auquel il n’avait pas assisté. «Les dates de naissance du père et de la mère diffèrent de ceux mentionnés dans l’acte de naissance établi par Akassaga Okinda William à la mairie du 3e arrondissement de Libreville, le 29 mai 2009», a-t-il poursuivi. Sur l’un, en effet, le père et la mère seraient nés vers 1935 et 1944 respectivement, tandis que sur l’autre, des dates précises y sont indiquées : le 30 décembre 1935 pour le père et le 22 janvier 1945 pour la mère.

Et Paul-Marie Gondjout d’évoquer d’autres invraisemblances comme l’absence de cachet sur le document, la graphie qui n’est pas d’époque ou encore l’absence d’en-tête. Autant d’éléments qui, selon lui, confirment bien que «nous sommes là encore en face d’un faux acte de naissance qui dessert une fois de plus la ligne de défense de ceux qui s’évertuent piteusement à expliquer l’inexplicable». Sur sa lancée, il a présenté des «preuves tangibles» pour convaincre les sceptiques, notamment un acte de naissance établi à Brazzaville en juillet 1958, huit mois avant la naissance supposée d’Alain Bernard Bongo. «Celui-ci vous montre le format d’un vrai acte de naissance fait par de vraies autorités municipales de l’époque», a-t-il souligné.

La seconde preuve est un document provenant du service central de l’état-civil de Nantes en France, qui dit ne pas avoir dans ses registres Ali Bongo. «Il ne serait donc pas né à Brazzaville le 9 février 1959 d’Albert et Joséphine Bongo», a soutenu Paul-Marie Gondjout, pour qui «la nationalité d’Ali Bongo ne peut être d’origine» au regard des informations en sa possession et l’absence d’authentiques pièces d’état-civil. Tout compte fait, «Ali Bongo est un parjure et doit immédiatement quitter les fonctions de président de la République qu’il occupe frauduleusement au regard du non-respect des dispositions de l’article 10 alinéa 4 de la Constitution».

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