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Le Parti socialiste français appelle au dialogue

Université d'été du parti socialiste
Université d’été du parti socialiste
Dans un communiqué publié sur son site internet, le 23 décembre dernier, concernant la situation sociopolitique et économique au Gabon, la formation politique dont est issu le président de France invite à la désescalade et à l’apaisement des tensions.

A la suite du Représentant spécial du secrétaire général de l’Onu qui n’a de cesse de multiplier des rencontres avec les acteurs politiques de tous bords, le tour revient maintenant au Parti socialiste français de donner de la voix à la suite des émeutes du 20 décembre courant. Rappelant, dans un communiqué, qu’une marche pacifique organisée par l’opposition a été endeuillée par la mort d’un étudiant, tandis que de nombreuses personnes ont été blessées et une centaine d’autres arrêtées, la formation politique au pouvoir en France appelle à une concertation. «(Le Parti socialiste) souhaite que le régime du président Ali Bongo Ondimba accepte la demande récurrente et légitime d’instaurer un dialogue politique national afin d’apaiser les tensions, et préparer notamment dans les meilleures conditions le scrutin présidentiel de 2016», affirme le communiqué, qui précise : «Le Parti socialiste exprime sa préoccupation face à la montée des tensions politiques et sociales au Gabon et appelle de ses vœux à la désescalade». La formation politique au pouvoir en France dit espérer de «la justice gabonaise une enquête transparente pour clarifier les circonstances de cette mort».

Se posant en défenseur de l’Etat de droit, le PS «condamne la décision des autorités gabonaises qui avaient enfreint une liberté fondamentale en interdisant le front uni de l’opposition à manifester», déplorant au passage ces violences et exprimant ses condoléances à la famille du défunt. Avant le PS, le Parti communiste français (PCF) et le Parti de gauche se sont inquiétés de la situation au Gabon, invitant le gouvernement Valls à agir pour empêcher les violences et permettre la libre expression de l’opposition et de la société civile. Dans son communiqué, Le Parti de Gauche appelait «le gouvernement français à faire pression sur Ali Bongo afin que les droits humains les plus élémentaires soient respectés au Gabon et que le peuple gabonais puisse prendre son destin en main en tournant la page d’un système dynastique hors d’âge».

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