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La réponse de l’Onep au gouvernement

Paul Aimé Bagafou, SG de l’Onep, le 14 novembre 2014 à Port-Gentil. © Gabponreview/Louis Mbourou
Paul Aimé Bagafou, SG de l’Onep, le 14 novembre 2014 à Port-Gentil. © Gabponreview/Louis Mbourou
Alors que les négociations avec le gouvernement sont au point mort, l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) revient sur les mobiles du blocage.

En réaction au courrier du gouvernement daté du 19 décembre courant, l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) a répondu, le 24 du même mois, par une lettre à travers laquelle elle rappelle un certain nombre de faits. D’entrée, le syndicat évoque la question de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Pour lui, il apparait clairement que «les propositions qui (leur ont) été faites lors des négociations des 9 et 11 décembre 2014, n’ont pas trouvé l’assentiment de (leurs) adhérents réunis en assemblées générales dans les différentes bases syndicales, le 13 décembre 2014». Jugeant ces propositions superficielles, «car ne ciblant qu’une infime minorité de travailleurs bénéficiant aussi bien d’assurances retraites complémentaires que de bonus qui du reste sont ponctuels», les adhérents ont donc opté pour la poursuite de la grève.

L’Onep rappelle qu’une sortie de crise passe par la suspension des prélèvements CNAMGS (notamment de la part salariale), «le temps que des échanges avec tous les partenaires concernés par le fond du secteur privé et parapublic soient organisés comme cela avait été convenu le 9 décembre 2014». Ces rencontres permettraient notamment de revoir rapidement le taux, l’assiette et le plafond des cotisations, comme cela avait été convenu le 9 décembre avant que le gouvernement ne change unilatéralement d’avis quelques jours plus tard. «Nous restons donc une fois de plus disposés à avancer sur cette question dont la conséquence principale dans les conditions actuelles de prélèvements, est la mise en péril de notre santé et de celle de nos ayants droit», indique l’Onep.

Au sujet de la situation des délégués du personnel de Perenco, les bases syndicales de l’Onep, considérant toujours la responsabilité de l’Etat, «attendent la diligence du gouvernement en vue de l’annulation des sanctions disciplinaires et la réintégration des personnes concernées par le licenciement». Même attitude dans l’affaire STSI Boccard, où le syndicat est également dans l’attente de la réintégration des 53 salariés licenciés, conformément à la décision de l’administration du Travail, «qui (rend) nuls et de nul effet, les actes posés par Richard Lechien dont la qualité de directeur général est contestée». Et le syndicat de conclure en indiquant qu’il reste disposé à̀ «discuter de toute proposition permettant de faire évoluer positivement la situation».

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