spot_imgspot_img

Gabon: réactions après l’appel des Etats-Unis au respect de la démocratie

La déclaration du tout nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Gabon continue à susciter le débat. L’ambassadrice Cynthia Akuetteh a affirmé dans une déclaration écrite que « les Etats-Unis condamneront fermement toute tentative de changement de gouvernement par des moyens extra-constitutionnels. Les appels à une insurrection ou à la violence sont répréhensibles et inacceptables ».

Des déclarations qui ont été appréciées par le pouvoir gabonais qui, par la voix d’Emmanuel Jean Didier Biye, le secrétaire national du Parti démocratique gabonais, a montré sa satisfaction : « Je voudrais exprimer la satisfaction du Parti démocratique gabonais à la suite de cette déclaration qui condamne tout appel à l’insurrection ici au Gabon. Le Gabon est un pays de droit. Le pouvoir normalement devrait se prendre par les voies démocratiques. Cynthia Akuetteh dit dans sa déclaration que pour pouvoir gérer le pays, il faut attendre 2016. Si effectivement, certains veulent prendre le pouvoir, comme ils le prétendent, qu’ils acceptent d’aller aux urnes et tout va se décider à travers les urnes. C’est la population gabonaise qui décide, qui doit gérer le pays et non par l’insurrection et non par la violence. La transparence est là et je pense très bien que les choses ont été mises en place, la biométrie est mise en place. Nous pouvons continuer et nous sommes certains au niveau du parti, qu’en 2016 les choses se passeront normalement ».

L’opposition plus réservée

La déclaration de l’ambassadrice américaine en revanche n’enchante pas l’opposition, comme l’explique Richard Moulomba Mombo, le président de l’Alliance pour la renaissance nationale (ARENA) : « Madame l’ambassadrice a donné une position normale, diplomatique, qui s’inscrit dans le couloir des pays dits démocratiques. Ici, on n’est pas dans les pays démocratiques. Nous attendons donc de la communauté internationale, et en particulier des Etats-Unis, qu’elle pousse le pouvoir gabonais à justement s’inscrire dans le cadre des pays démocratiques en organisant des élections libres et transparentes. Et dans ce cas oui, ce qu’elle a dit reste dans tout son bon sens. Il faut simplement souhaiter que les Etats-Unis, l’Union européenne et en particulier la France, encouragent le pouvoir, poussent le pouvoir, obligent le pouvoir gabonais à organiser des élections libres et transparentes. De ce point de vue, nous souhaitons qu’ils s’impliquent totalement aussi bien en amont qu’en aval, dans tout le processus d’organisation des élections dans notre pays pour que celles-ci garantissent et le côté transparent et le côté libre ».

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES