‘‘Ce lancement permet d’avoir une base statistique des populations fiables, représentatives des filets sociaux en vue d’une répartition en toute équité’’, a déclaré le ministre de la Santé et de la prévoyance sociale, Jean Pierre Oyiba, ajoutant que ‘‘le développement d’une politique de partage passe par la mise en place d’une politique sociale’’.
Cette nouvelle campagne qui s’étale sur quatre mois, concerne les Gabonais économiquement faibles qui ne se sont jamais fait immatriculer.
La CNAMGS s’est donné l’objectif d’immatriculer 150 personnes par jour afin d’atteindre 100.000 économiquement faibles au terme de cette opération, ont indiqué des agents recenseurs.
Cette opération vise à garantir à l’ensemble de la population gabonaise, particulièrement aux couches les plus fragiles, une couverture médicale universelle et solidaire, conformément à la politique sociale du président Ali Bongo Ondimba.
‘‘La réussite de cette campagnes dépend une fois de plus de l’implication et l’adhésion massive des populations économiquement faibles, qui devront être à l’écoute non seulement du programme des équipes de campagnes Cnamgs, mais aussi des modalités d’octroie des récépissés ouvrant l’accès aux prestations sociales’’, a souligné le directeur général de la CNAMGS, Michel Mboussou.
Cette campagne d’immatriculation consiste pour les agents recenseurs à enregistrer les données ana-graphiques, c’est-à-dire les nom, et prénoms, dates et lieux de naissance des personnes concernées, ainsi que ceux de leurs parents avant l’enregistrement des données biométriques notamment une photo du visage, les empreintes des mains. Ces données sont transmises ensuite vers un service qui se charge d’attribuer un numéro matricule à chaque futur assuré. C’est à l’issue de ces étapes que chacun d’eux recevra dans les prochains jours, un récépissé en attendant la sortie de sa carte.
Pour mener à bien cette opération, le ministère de la Santé et de la prévoyance sociale a mobilisé 104 agents sociaux qui vont procéder aux enquêtes sociales, afin de prévenir les cas de fraudes. Il faut dire que la CNAMGS compte à ce jour plus de 409 000 économiquement faibles et ayant droits immatriculés soit un tiers de la population.
Les opérations d’immatriculation de masse avaient été lancées en 2008 avant de se poursuivre en 2010 et 2012.
