Gabonais et Congolais à la recherche d’un « petit point ».
Rien n’est joué dans la poule A. Aucune des quatre équipes n’a pu arracher son ticket pour les quarts de finale, au terme de la deuxième journée de la compétition. L’équipe gabonaise, qui aurait pu être la première formation à valider son ticket pour les quarts, à manqué le coche face à des Congolais plus réalistes.
Grâce à leur courte victoire (1-0) face au Gabon, les hommes de Claude le Roy ont mis fin à une série de 13 matchs sans victoires lors d’une phase finale de la CAN, la dernière remontant à 1974. Ils ont pris par la même occasion, une belle option pour une qualification en quart de finale.
Les Diables Rouges (1er avec 4 pts) ont besoin que d’un seul point pour poursuivre la compétition. A défaut d’un match nul, les Congolais ne doivent pas concéder une défaite avec deux buts d’écart face au Burkina Faso, s’ils veulent poursuivre l’aventure.
Pour les joueurs de Jorge Costa, le calcul est plus simple. Les Panthères ont besoin d’une victoire, ou d’un simple match nul pour atteindre les quarts de finale pour une troisième fois. Ce qui ne sera pas une sinécure, face au pays organisateur, qui aura un public conquis à sa cause.
Une victoire à tout prix pour le Nzalang Nacional et les Étalons
Le mot d’ordre sera simple pour Paul Put et Esteban Becker, respectivement entraîneurs du Burkina Faso et de la Guinée-Equatoriale.
Attaquer et marquer ! Car, au regard de leur positionnement et du nombre de point qui les séparent des deux premiers du groupe A, seule une victoire permettra à la Guinée-Equatoriale, pays organisateur, de se hisser au prochain tour.
Pour le Burkina, vice champion sortant, il faudra, en plus de gagner, remporter leur prochaine rencontre face au Congo de deux buts d’écart pour continuer à fouler les pelouses de la Guinée-Equatoriale. Les matchs du 25 janvier s’annoncent électriques.
