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Séraphin Akuré Davain tacle l’opposition « fermée » et le PDG

Séraphin Akure Davain, président de l’ANG, le 22 janvier 2015 à Libreville. © Gabonreview
Séraphin Akure Davain, président de l’ANG, le 22 janvier 2015 à Libreville. © Gabonreview
Au cours d’une conférence de presse organisée jeudi 22 janvier, le leader de l’Alliance pour le Nouveau Gabon (ANG), Séraphin Akuré Davain a clairement dénoncé ceux qui croient en sa proximité avec le Parti Démocratique Gabonais (PDG), tout en décriant l’attitude d’une certaine opposition fermée à toute forme de dialogue.

« Je voudrais dire à ceux qui avancent que j’ai gagné les rangs du Parti Démocratique Gabonais (PDG) à travers la majorité présidentielle qu’il n’en est rien. Je reste dans l’opposition ouverte et responsable », tel était le propos de Séraphin Akuré Davain, président de l’Alliance pour le Nouveau Gabon (ANG) lors d’une cérémonie de présentation des vœux.

Une mise au point du président de l’ANG à l’endroit de ses pairs de l’opposition qui ont vu en l’adhésion de sa formation politique au Pacte social du président de la République, comme une tentative de rapprochement avec son ancienne formation politique, le Parti Démocratique Gabonais (PDG) qu’il a pourtant quitté en 2011.

Des propos vraisemblablement destinés aux membres du Front uni de l’opposition pour l’alternance (Fuopa) qui ont décidé de fouler au pied les autorités et les institutions du pays en appelant les populations à l’insurrection et en refusant tout dialogue.

« Le Gabon s’enfonce dans la crise sociale, économique et politique. Le front social est inondé de grèves multiples, l’économie du pays est presqu’au niveau rouge et la situation politique actuelle est dangereuse, chacun tirant de son côté. Tout ceci émane de la situation de notre Assemblée Nationale, monocolore qui ne peut donc pas laisser place à un débat contradictoire. Il faut nécessairement mettre en place un cadre légal et juridique, choisir de bons interlocuteurs et s’asseoir pour discuter de la situation du pays, car le pays va mal », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il en appelle à la mobilisation de toute la classe politique « pour la révision constitutionnelle par référendum consacrant une limitation à deux tours de tous les mandats électifs et le retour d’un scrutin à deux tours pour toutes les élections politiques en République gabonaise ».

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