C’est pour combattre l’idée, assez largement répandue, selon laquelle les jeunes sont éloignés de la politique que le coordonnateur national des jeunesses de l’Union nationale et son équipe sont allés, le week-end écoulé, à la rencontre de la jeunesse du 1er arrondissement de la commune de Libreville. Pour Ghislain Ledoux Mbovoue Edou et les siens, il s’agissait d’échanger avec leurs congénères de Bel-air transfo, sur la situation socio-politique et économique du pays. Trois problématiques ont été abordées au cours de la rencontre qui s’est voulue explicative, notamment les grèves dans les secteurs public, privé et parapublic, l’état-civil d’Ali Bongo et l’emploi des jeunes.
S’agissant de l’intérêt porté au débat sur la sincérité de l’acte de naissance d’Ali Bongo, le coordonnateur national des jeunesses de l’Union nationale s’est dit outré de constater que la première institution du pays soit incarnée par un citoyen dont l’état-civil est sujet à caution. En conséquence, il a demandé aux jeunes de se tenir prêts à faire échec à toute nouvelle candidature d’Ali Bongo à la présidence de la République. «Je vous invite à prendre vos responsabilités pour ne pas voir Ali Bongo se présenter à nouveau pour briguer un second mandat. Le caractère frauduleux des documents d’état-civil de cet homme ne favorisent pas la construction du pays et n’augurent nullement des lendemains heureux», a-t-il lancé.
