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Chute des cours du pétrole : comment Total Gabon s’en sortira-t-elle ?

Le siège de Total Gabon à Libreville. © Gabonreview
Le siège de Total Gabon à Libreville. © Gabonreview
Frappé par la conjoncture actuelle du marché international du pétrole, Total Gabon, la filiale gabonaise du groupe pétrolier français Total semble avoir tout mis de son côté pour résister. Pour survivre, la compagnie gabonaise compte stabiliser sa production, réduire ses coûts de dépenses, réviser ses méthodes de travail, accentuer son action citoyenne, etc…Une garantie d’Henri-Max Ndong-Nzué, le nouveau directeur général de la filiale gabonaise.

L’environnement actuel du secteur pétrolier international n’augure rien de certain aussi bien pour les majors que pour les juniors du secteur pétrolier. En dépit de cet avenir sombre, Total Gabon, la filiale gabonaise du groupe pétrolier français semble optimiste.

Depuis 2010, des investissements ont été menés pour stabiliser la production de la compagnie. En effet, avec une stratégie claire d’adaptation, Total Gabon « a réalisé ces dernières années, un volume important d’investissements de l’ordre de 800 millions de dollars par an entre 2010 et 2014 » précise Henri-Max Ndong-Nzué, le nouveau patron de Total Gabon.

Cet effort d’investissement démontre la volonté du groupe de demeurer un acteur important dans l’économie gabonaise. Et si « la période actuelle des prix dégradés du pétrole est difficile », celle-ci offre tout de même à la filiale gabonaise, une opportunité de revoir sa manière de travailler pour être plus efficace.

Il faut prévenir l’avenir et minimiser les chocs. La meilleure façon de le faire dans un environnement pétrolier devenu incertain, c’est de concilier les efforts et de préparer la compagnie à l’éventualité. Pour ce faire, Total Gabon vient de mettre en place une stratégie de gestion efficace de dépenses et d’investissement pour survivre aux secousses actuelles du secteur pétrolier car l’objectif de la compagnie est « d’assurer le futur pour qu’elle continue à contribuer au développement économique et social du Gabon ».

Sur un plan purement social, la compagnie, mettant en avant son rôle citoyen ne changera pas sa politique d’aides sociales. Henri-Max Ndong-Nzué reconnaît bien son rôle dans le futur car sa « responsabilité est naturellement d’assurer l’attractivité et la compétitivité de Total Gabon au sein du groupe Total ».

Problème

Si l’optimisme du nouveau patron de Total Gabon est à circonscrire au cadre gabonais, comment se défaire d’un environnement international visiblement peu propice à l’épanouissement économique de la maison-mère Total France?

Les perspectives de gestion de la filiale gabonaise avec les politiques prises en interne pour contrer les effets de la chute des cours du secteur pétrolier semblent dynamiques mais depuis des mois le groupe Total est affecté par la chute des prix du pétrole.

De la baisse des résultats financiers, à la baisse d’emplois (de l’ordre de 2000 personnes à la fin de l’année) jusqu’à la cession des titres fonciers de ses stations-services (jusqu’à 3.900 stations en Afrique), le groupe envisage tout. Si la maison mère est autant affectée, comment ses déclinaisons africaines pourraient-elles s’en sortir ?

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