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Succession d’Omar Bongo : Billie-by-Nze dénonce des «amalgames»

Bilie Bi NzeLe porte-parole de la présidence de la République estime que l’actuel déballage relatif aux querelles pour le contrôle de l’héritage du défunt président est l’œuvre de membres de l’opposition, qui mêle affaires publiques et affaires privées.

Dans une interview accordée, le 12 mars 2015, au quotidien L’Union (n°11778), le porte-parole de la présidence de la République s’est dit surpris par l’étalage fait de la fortune laissée par Omar Bongo Ondimba et des querelles de succession induites. Or, regrette Alain-Claude Billie-by-Nze, le partage de l’héritage est «un élément qui relève de la sphère familiale et qui de ce fait, n’aurait jamais dû arriver sur le champ politique». Pour lui, cette affaire semble être le nouveau sujet de prédilection de l’opposition qu’il accuse, par ailleurs, d’instrumentaliser le mouvement syndical.

Pour le porte-parole de la présidence de la République, «certains ont décidé de donner à cette question une tournure politique pour tenter encore une fois, de nuire à l’image et à la réputation de M. Ali Bongo». Une faute, estime-t-il, non sans affirmer que dans cette affaire, «la justice, au Gabon comme en France, a donné raison à Ali Bongo Ondimba sur toutes les procédures engagées à ce jour à sa demande ou à la demande des autres parties». Il n’en veut pour preuve que le remplacement de Lydie Relongoue, en tant que notaire de la famille, par Estelle Brahim.

Au sujet de ce remplacement, Alain-Claude Billie By Nze a fait savoir qu’il y a un mois, Ounaïda Maïsha Bongo Ondimba, fille de Chantal Myboto Gondjout, «a assigné Ali Bongo devant la justice française, elle a été déboutée de sa demande jugée abusive et infondée en droit». Si l’affaire avait aussitôt été relayée par les médias, en l’occurrence par le site Médiapart, il s’interroge sur l’identité de l’informateur, d’autant plus que, comme par coïncidence, l’affaire a été rendue publique, documents à l’appui, une heure avant l’audience prévue pour 15 heures. «Qui a communiqué ces éléments à la presse ?», s’est interrogé le porte-parole de la présidence à la suite duquel l’on est, par ailleurs, tenté de se demander si certains membres de la famille n’ont pas une part de responsabilité dans le déballage actuel.

La succession Omar Bongo Ondimba aurait visiblement fini de brouiller l’entente fraternelle. Pour une richesse estimée au Gabon à environ 300 milliards de francs, on pourrait comprendre les velléités des uns et des autres. Pourtant, Alain-Claude Billie-by-Nze a mis cet étalage des affaires privées sur le compte des «manipulations politiques». D’autant que «certaines forces politiques, disposant de relais dans certains journaux, veulent créer des amalgames et des situations de désordre au Gabon». Rien moins que ça…

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