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Santé : Pour une restructuration de la branche privée

Cliniques sauvages: Un cabinet privé de la capitale gabonaise, spécialiste de l’écographie et de l’accouchement. © Gabonreview
Cliniques sauvages: Un cabinet privé de la capitale gabonaise, spécialiste de l’écographie et de l’accouchement. © Gabonreview
Le ministre de la Santé a procédé, le 1er avril dernier, à un recadrage des responsables de structures sanitaires privées de la capitale, annonçant des mesures réglementaires permettant de combler les vides actuels.

A la faveur d’une réunion avec les prestataires privés de santé, le 1er avril dernier à Libreville, le ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale a tenu à recadrer les gestionnaires de cabinets médicaux, et pharmacies. Jean-Pierre Oyiba entendait procéder à la présentation de quatre nouveaux arrêtés, qui permettront de «combler le vide dans les conditions d’ouverture et d’exploitation des structures sanitaires privées en République gabonaise, de cerner les conditions de délivrance de l’autorisation d’exercer les professions médicales et paramédicales».

Auparavant, le ministre de la Santé a insisté sur la réglementation en vigueur dans le souci d’un meilleur partenariat avec les structures de santé. «Si dans l’ensemble, nous apprécions les efforts des uns et des autres en matière de prise en charge des malades, de nombreux dérapages et autres manquements sont régulièrement constatés sur le terrain, qui nécessitent, un rappel à l’ordre car il s’agit d’un secteur essentiel, voire vital», a-t-il déclaré, poursuivant : «Le ministère de la Santé ne saurait rester ni insensible, ni tolérer les graves violations de l’exercice de la médecine privée».

Il n’est pas rare, en effet, que des structures sanitaires privées exercent sans autorisation du ministère de tutelle. D’autres s’avancent dans domaines en inadéquation avec les autorisations qui leur ont été délivrées. A ces dérives réglementaires s’ajoutent celles liées aux personnels, qui ne disposent pas toujours des qualifications requises. Dans certains cas, ils ne sont même pas déclarés aux organismes de prévoyance sociale. Sur sa lancée, Jean-Pierre Oyiba s’est offusqué de la qualité des plateaux techniques d’une grande partie ces structures sanitaires privées. «On trouve des sortes de mouroirs à la place des structures sanitaires, du fait de leurs carences en plateaux techniques, mais qui veulent parallèlement pratiquer des actes pour lesquels ils ne sont pas adaptés, comme la chirurgie», a-t-il dénoncé

Le ministre de la Santé a clos sa série de réprimandes par les tarifs excessifs pratiqués par ces structures, non sans inviter les gestionnaires au respect scrupuleux de «la nomenclature et la tarification des actes». «Ce sont des compatriotes en détresse. Prenez peut-être d’autres garanties, mais sauvez des vies», a-t-il lancé à l’endroit des gérants de structures sanitaires privées, non sans les inviter à travailler en étroite collaboration avec l’inspection générale de la Santé, en vue de leur mise en conformité.

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