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Angounou Omanindjala décroche le Grand prix du président de la République d’une valeur de 25 millions de FCFA

ali_bongo_prixL’association féminine Angounou Omanindjala venant de Franceville dans la province du Haut-Ogooué (sud-est) a remporté ce vendredi à Libreville, le Grand prix du président de la République doté d’une enveloppe de 25 millions de FCFA dans sa 17ème édition dont le thème était l’agriculture et la transformation des produits alimentaires.

Le prix a été décerné par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba à la présidente de cette association féminine, Jeanne Lebibi, au stade de l’amitié sino gabonaise d’Andondjé au nord de Libreville, au cours d’une cérémonie grandiose marquant la célébration de la journée nationale de la femme.

L’Association Angounou Omanindjala créée en 2005 a obtenu lors de ce concours organisé chaque année 1187 points. Elle s’investie dans les cultures vivrières et fruitières et la transformation de ses produits. Cette association exploite un champ de 12 hectares.

D’autres prix ont également été attribués lors de cette cérémonie. Le premier prix d’encouragement d’une valeur de 7,5 millions de FCFA a été décerné à Opassi Nziengui de la province de la Nyanga (sud), par le Premier ministre, Pr.Daniel Ona Ondo.

Les cinq autres prix d’encouragement d’une valeur respective de 5 millions de FCFA, ont récompensé des agricultrices de la Nyanga, de la Ngounié (sud), du Moyen-Ogooué (centre), du Haut-Ogooué et de l’Ogooué – Lolo (sud-est).

Dans la catégorie de la transformation des produits agricoles, Gisèle Odendo, du Moyen-Ogooué a gagné le premier prix, suivie de Nadège Igondjo de l’association Solidarité des Femmes Autonomes du Gabon.

« Le Grand prix du Président de la République, remis à l’occasion de la célébration de la journée nationale de la Femme, vise à encourager le développement des activités génératrices de revenus, afin de favoriser l’autonomisation de la femme en milieu rural », a rappelé, Ali Bongo Ondimba le président de la République gabonaise, lors de l’évènement.

Sur le plan économique, a-t-il relevé, les femmes représentent 70% de la force agricole, mais leur contribution à l’échelle nationale reste peu mesurable du fait qu’elles exercent leurs activités, le plus souvent, dans le secteur informel.

« Nous devons aider les femmes à sortir de l’informel, et à accéder aux fonctions d’affaires », a martelé Ali Bongo Ondimba.

Afin d’élargir le champ du Concours du Grand Prix du Président de la République, et pour encourager les efforts en faveur des droits de la femme gabonaise, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a annoncé l’institution dès l’année prochaine, d’un prix décerné, à toute personne physique ou morale, qui s’illustrera de manière significative dans la promotion et la protection des droits de la femme.

Ce prix baptisé « Prix Rose Francine Rogombé » rend également hommage à celle qui fut la première femme Présidente du Sénat, et chef de l’Etat par intérim après le décès du président Omar Bongo Ondimba.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Prévoyance sociale, Jean Pierre Oyiba, a souligné les enjeux de l’épanouissement socio-économique des femmes et l’intérêt de cette journée nationale dédiée à la femme.

« La femme est la principale pourvoyeuse de nos marchés en denrées alimentaires. Son implication sur le terrain lui fait acquérir, au fil des années, un véritable statut d’actrice incontournable dans l’amélioration de la croissance du pays », a affirmé M. Oyiba.

Selon lui, le thème présente édition de la journée nationale de la femme, « le développement des activités génératrices de revenus : priorité pour accélérer l’autonomisation économique des femmes », cadre avec les politiques publiques actuellement mises en œuvre par le gouvernement, à travers la Stratégie d’Investissement Humain du Gabon (SIHG) dans son volet relatif aux activités génératrices de revenus et le programme Graine, un ambitieux projet agricole mis en place afin de booster l’agriculture dans l’ensemble du pays.

Le Grand prix du président de la République a été institué en 1998 en vue d’encourager la femme gabonaise à se prendre en charge.

En marge de cet événement, une foire agricole, fruit des efforts des femmes a été organisée aux abords du chapiteau du stade d’Angondjé, laquelle a réuni une bonne brochette de femmes autour des stands présentant des produits alimentaires divers et variés du Gabon.

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