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Bruno Ben Moubamba nie avoir été expulsé du siège de l’UPG

Ben Moubamba et les siens campant à l’entrée du siège. © Gabonreview
Ben Moubamba et les siens campant à l’entrée du siège. © Gabonreview
Le président élu de l’Union du Peuple gabonais (UPG, opposition), Bruno Ben Moubamba, a déclaré mardi à Libreville qu’il n’a jamais été expulsé du siège de ce parti, dans une déclaration rendue publique au cours d’un point de presse.

« Je tiens ici, solennellement, à démentir que le président élu de l’UPG ait été expulsé du siège national du parti », a affirmé Bruno Ben Moubamba, invoquant pour preuve sa présence dans l’antre de cette formation politique, au moment où il faisait sa déclaration devant un parterre de journalistes. Pour M. Moubamba, l’intervention des policiers, le 16 avril dernier au siège de l’UPG dans le but de le déloger, n’était pas justifiée, vu que l’ordonnance du tribunal qui donnait raison à l’aile de Mathieu Mboumba Nziengui, a fait l’objet d’un appel et d’une requête de défense à exécution.

« L’ordonnance en faveur de Mathieu Mbboumba Nziengui a été prise nuitamment, et la requête suscitée par cette ordonnance est suspensive », a soutenu M. Moubamba, estimant par ailleurs que ceux qui n’ont jamais été élus ne peuvent revendiquer une maison dont le loyer est payé par les élus.

M. Moubamba a ensuite dénoncé le détournement des fonds destinés à la construction du mausolée du président-fondateur de l’UPG, Pierre Moumboundou.

« La sépulture de Pierre Mamboundou est dans l’herbe, quatre ans après son décès, alors que des fonds avaient été décaissés pour la construction d’un mausolée » »’’, a-t-il déploré, condamnant, en outre, les tentatives d’assassinat et les cabales dont il ferait l’objet.

Le 16 avril dernier, des agents des forces de sécurité, munis d’une ordonnance du tribunal au profit de Mathieu Mboumba Nziengui se sont rendus au siège national de l’UPG pour expulser M. Moubamba nouvellement élu président du parti, au terme d’un congrès considéré par l’autre aile du parti comme étant un ‘’coup d’Etat statutaire’’.

Depuis le décès du président-fondateur du parti, Pierre Mamboundou, l’Union du Peuple gabonais est écartelée entre trois tendances, chacune revendiquant la légitimité de la formation politique.

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