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Après son expulsion du siège de l’UPG : Bruno Ben Moubamba droit dans ses bottes

MoubambaA la faveur d’une mise au point, le 21 avril courant, le secrétaire général suspendu a affirmé être le président élu de l’Union du peuple gabonais (UPG-légaliste), malgré les protestations de Mathieu Mboumba Nziengui et la décision du juge des référés.

Depuis leur expulsion, le 16 avril dernier, Bruno Ben Moubamba et certains de ses proches collaborateurs sont contraints de passer par la porte arrière du siège de l’Union du peuple gabonais (UPG-légaliste), pour des raisons de sécurité, et par crainte de nouvelles agressions. Une raison qui ne convainc pas l’autre frange des militants acquis à la cause de Mathieu Mboumba Nziengui, destitué de sa fonction de secrétaire exécutif, le 28 mars 2015, pour qui le nouveau président contesté exprime, depuis le congrès du 10 avril dernier, un refus manifeste de se conformer à la décision du juge des référés, lui intimant l’ordre de «cesser le trouble», en reconnaissant sa suspension du poste de secrétaire général. Une décision jugée inique et à laquelle ni Ben Moubamba ni les 250 délégués l’ayant porté à la tête de l’UPG n’ont jamais voulu se plier.

Aussi, de retour de Ndendé (Ngounié), fief politique de l’Union du peuple gabonais, où il a tenu, le 18 avril dernier, son premier grand rassemblement en tant que «président élu et officiel» du parti, Bruno Ben Moubamba a tenu à faire une mise au point au sujet des évènements survenus la semaine dernière, au siège d’Awendjé. Il s’est notamment agi de pousser un nouveau cri d’alarme sur les dangers encourus par les militants et lui-même. «Le président de l’UPG fait l’objet d’une cabale de la part du pouvoir en place, par l’entremise du procureur de la République, de Yves-Fernand Manfoumbi et de la part d’une partie de la famille du défunt Pierre Mamboundou, qui espèrent s’accaparer du parti pour le vendre au promoteur de ’’La Ngounié forte’’», a-t-il laissé entendre.

A en croire l’ancien candidat à la présidentielle de 2009, des nervis du pouvoir en voudraient ouvertement à sa vie et à celle de ses proches collaborateurs. «Si mort survient au sein de l’UPG, notamment à l’encontre de son président élu ou un de ses nouveaux responsables, le pouvoir et ses sbires seront tenus pour responsables», a-t-il prévenu, non sans revenir sur la décision du juge des référés qui, selon lui, n’a jamais demandé son expulsion du siège. D’autant qu’il s’agit d’un bâtiment loué par les militants, qui n’est donc pas public au sens strict. Or, dans la même ordonnance il est explicitement indiqué que suite à la requête de Mathieu Mboumba Nziengui, le juge ordonne «la cessation de trouble par l’expulsion de (Ben Moubamba), si besoin avec l’assistance de la force publique».

Le président de l’UPG-légaliste, qui a interjeté appel, le 14 avril dernier, a fait remarquer que le plaignant n’a jamais demandé son expulsion du siège. Le premier juge aurait de ce fait statué ultrapétita, en ordonnant l’expulsion manu militari du leader politique, qui a sollicité du premier président de la Cour d’appel judiciaire une confrontation. Le feuilleton continue.

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