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Derrière l’opaque héritage Bongo se cache une bataille d’héritiers

Fraternelles salutations entre Ali et Pascaline Mferri Bongo, le 2 décembre 2014 à Franceville. © DCP-Gabon
Fraternelles salutations entre Ali et Pascaline Mferri Bongo, le 2 décembre 2014 à Franceville. © DCP-Gabon
Mardi, le président Ali Bongo a annoncé son intention de verser sa part d’héritage de son père, l’ex-président Omar Bongo, à une fondation pour la jeunesse et l’éducation. Depuis, les réactions se multiplient. Mardi 18 août au soir sur RFI, le secrétaire général du parti au pouvoir a salué la générosité présidentielle. Mais en fait, de quel argent parle-t-on précisément ?

Six ans après le décès d’Omar Bongo, la plus grande opacité règne aussi bien sur les modalités que sur le montant de sa succession. Ce mystère alimente notamment une bataille à l’intérieur de la famille Bongo. Le président Ali Bongo a toujours affirmé se désintéresser de l’héritage de son père. Mais, en coulisses, la bataille est féroce.

Dans les rôles clés, on retrouve l’actuel président gabonais et sa soeur Pascaline. Cette dernière était la gérante de la fortune de son père. Selon des documents révélés par le site d’information Mediapart, Ali Bongo l’accuse d’en avoir profité pour maquiller certains avoirs. Résultat, ses fonctions de mandataire de la succession lui ont été retirées en 2014.

Quelques mois plus tard, une autre fille du défunt président a également déposé une plainte au motif que certains actifs auraient pu être dissimulés à l’ensemble des héritiers. C’est dire l’opacité qui règne sur le contenu de cet héritage.

Avoirs immobiliers d’un montant de 400 millions d’euros

Une chose est sûre, les sommes en jeu sont considérables. Un inventaire partiel des avoirs immobiliers, révélé par Mediapart, avoisine les 400 millions d’euros, sans compter les revenus issus de diverses sociétés et surtout la holding Delta Synergie, à travers laquelle Omar Bongo avait investi dans plus de 40 entreprises gabonaises.

Toujours selon Mediapart, deux comptes offshore, ouverts à Monaco sont également recensés dans la succession. Ces comptes sont d’ailleurs dans le collimateur de deux juges français anti-corruption dans le cadre de l’enquête sur les biens mal acquis.

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