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Quid de la qualité des services au Gabon ?

Des petits revendeurs aux grossistes, en passant par les transporteurs et autres opérateurs économiques du secteur des services, le constat est le même. Le client ni choyé ni bichonné comme il se doit. Pire, il arrive qu’il soit envoyé paitre, sans commune mesure. Ces commerçants, à l’éducation discutable font purement et simplement fi de l’adage populaire qui veut que « ceux sont les petits ruisseaux qui forment les grands lacs ». En effet, la somme des dépenses effectuées, individuellement, par les clients, constituent au finish une manne conséquente. Une chienlit, également, perceptible dans l’Administration Publique. Au déplorable accueil, constaté çà et là, se greffent de nombreux autres écueils.

La lenteur !

Il est de notoriété publique que l’obtention d’un document dans les démembrements de l’Administration gabonaise, relève du pensum. Et pour cause, l’usager doit s’armer de patient et de ténacité. En effet, la plupart des fonctionnaires se pointent à leurs lieux de travail sur les coups de 10 heures, arguant les problèmes de transports et pleins d’autres raisons fallacieuses. Quand ils daignent arriver, déjà tardivement s’il vous plait, ils se plient aux rituels des longues et futiles causeries sans tête ni queue (Ndlr : le congossa, cher à la gent féminine). Pendant ce temps, l’usager attend ! Les « Saints Thomas » peuvent se rendent dans les structures hospitalières publiques ou n’importe quel administration pour le constater de visu. Du côté de certains privés, le son de cloche est le même.

Les banques et le sempiternel problème de sous-effectif !

Nous le faisions déjà constater dans un autre article publié sur Gaboneco, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon, (SEEG) et les banques font vivre un véritable calvaire à la clientèle. Il n y’a qu’à voir les interminables files d’attentes, résultant de l’éternel problème du sous-effectif. En effet, la charge de travail de chaque agent est très importante. Du coup, cela impacte sur le rendu. Ne dit-on pas qu’ « à l’impossible nul n’est tenu ». A leur corps défendant, ces Personnels ne peuvent pas aller au-delà de leurs possibilités physiques, morales et psychologiques, au grand dam de la clientèle. Le patronat étant souvent frileux à l’épineuse question de l’embauche et amélioration des conditions de travail. Une psychose ayant des conséquences néfastes sur le traitement de la clientèle.

L’outrancier amateurisme du Personnel !

Un autre facteur explicatif et non des moindres du mauvais traitement infligé à la clientèle, est sans aucun doute l’amateurisme de bon nombre d’employés. Les passe-droits et nombreux systèmes de réseautage, font que plusieurs personnes se retrouvent catapulter à des stations, sans forcément avoir été au préalable formées pour le poste. Des bénis des dieux qui ne mesurent pas du tout l’ampleur de la tâche qui est la leur. Du coup, le sens du détail, mais surtout de travail bien fait ne font pas parti de leurs préoccupations. Autant de chose qui plombent la mise en musique du « Gabon des services », tant prônés par les autorités du moment. Il apparait désormais évident que les slogans de feu Omar bongo Ondimba : « La refondation » et « le changement de mentalités », pour ne citer que ceux-là, étaient loin d’être vains. Tout développement passe d’abord par une prise de conscience collective et individuelle, et ce, à tous les niveaux de la société ! La qualité des services n’échappe pas à cette règle. A méditer…

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